Jurassic-Park.fr | Le Forum

Mouais. C'est une série B plutôt honnête, je ne dis pas, mais perso ça ne me choque pas qu'il ne soit pas sorti au ciné.
Le pitch de départ est original mais mis à part quelques plans sympathiques et quelques surprenantes scènes de gore, j'ai trouvé la réal. et le déroulé hyper convenus et peu inspirés.
J'ai notamment eu du mal avec cette longue mise en place à la fois cheap et "cliché". Et puis ce pseudo safari parfois malaisant où le machin bardé de technologies du turfu trouve du challenge à provoquer en duel des animaux rendus hyper agressifs pour les besoins du scénar... Lol.
Mais bon la suite passe mieux (même si ça reste du sous-sous-Apocalypto), et au final y'a pas à dire c'est à mes yeux quand même bien meilleur que les deux bouses de ces dernières années.
Pour ce qui est du french bashing, rien de nouveau, c'est comme ça depuis des décennies dans les films anglo-saxons... On est là dans la droite ligne de la représentation des coureurs des bois français vus dans The Revenant par exemple.
Phénomène fascinant. Je pense que c'est de l'ordre du bug intellectuel chez les ricains & rosbeefs maintenant.

En vrai c’est plutôt OK tiers si on le prend comme une série Z destinée à être diffusée sur W9 vers les 2h du mat’. Le film en présente toutes les caractéristiques en tout cas, si l’on excepte le budget et les acteurs "de renom".

Je vais faire l’impasse sur la tétrachiée d’incohérences, de clins d’œil bas de plafond et autres idées débiles, mais même ainsi ça reste un salmigondis infâme de pastilles - le plus souvent mal filmées, mal réalisées et aux acteurs mal dirigés - s’enchaînant de manière frénétique. J’ai vraiment eu du mal à tenir les 2h30 de cette espèce de diaporama simpliste, à la mise en scène laborieuse, farci à ras la gueule de dinos fréquemment mal incrustés et de péripéties top moumoute, que viennent en plus desservir un manque de liant criant et un fil conducteur d’une faiblesse rare.

De leur côté, les personnages sont aussi désastreux que caricaturaux. Je vais pas tous les faire mais :
Ce G.I Joe inexpressif d’Owen à la main magique réussit l’exploit notable d’être encore plus insipide que dans les précédents volets.
Sam Neill fait tellement pitié à être enfermé dans ce rôle d’ex petit ami arriéré, suiveur, jaloux et espérant, qui n’est pas passé à autre chose pendant des dizaines d’années, a contrario total avec ce qu’était le perso dans JPIII.
WTF ce Wu piteux avec son tricot de dépressif casanier et son énorme complexe d’infériorité dans le domaine scientifique maintenant (?). Depuis le début de cette trilogie ses revirements psycho/moraux relèvent tous du hors-champ. Le gars est juste un p*tain de PNJ en fait.
Dodgson devenu un énième evil GAFA guy (cf. Don't Look Up, etc.) *soupir

Petit aparté sur les interactions supra merdiques entre les dinos et la faune locale.
Les bestiaux n’ont aucun instinct de conservation et sont dénués de tout réflexe de survie face aux mastodontes préhistoriques qui les approchent.
Que ce soit le cerf qui se fait tranquillement bolosser par le thérizinosaure en mode Hulk pas content, la souris de labo qui ne fait même pas mine de fuir lorsque le petit théropode tourne loooonguement autour d'elle avant de la gober, les baleines qui font une choré avec le mosasaure, etc.

Content de pas avoir lâché un rond pour cette purge, je m'en serais voulu.
Noté Catastrophique, le plus naze de cette trilogie médiocre.

Ahahaha je viens de voir qu'ils nous ont même mis un simili Nedry derrière l'ordi !

C'est un fanfilm c'est pas possible xD
Nous dirigerions-nous vers l'un de ces nanars magnifiques ? Si le film doit percer j'imagine que ça ne peut qu'être dans cette catégorie ^^
Du coup j'ai assez hâte de le regarder entre potes, mais peut-être pas en version cam non plus. Je vais continuer à ronger mon frein !

Hé bien

C'est vrai qu'en terme de ressenti je me retrouve bien dans ce parallèle avec la postlogie, avec dans les deux cas un troisième volet qui pouvait laisser augurer de bonnes choses tant les thèmes à exploiter étaient attrayants et ouverts à la fin du 2, et estimant naïvement que table rase avait été faite des péripéties à la con avec deux premiers volets déjà excessivement fournis en la matière.
Mais ils sont inépuisables ces cons, ils arrivent à downgrader sans cesse leurs productions, alors même que le mètre étalon de leurs trilogies est déjà si faible.

Bon ce n'est pour l'heure qu'un ressenti, à confirmer avec un vrai avis quand j'aurai vu le truc sur ma télé dans 2 mois.
Car je ne peux décemment pas cautionner ce film en allant le voir au ciné. J'ai été faible pour les deux premiers et je m'en veux un peu depuis, ligne de conduite tout ça ^^

C'est très certainement trop demander mais je rêve d'un - même relatif - échec commercial, histoire de les pousser à se remettre sérieusement en question, ou soyons fou, à laisser dormir la licence.
En même temps ça fait des années que j'attends avec impatience que la prédiction de Spielby et Lucas sur l'effondrement du modèle actuel des blockbusters suite à plusieurs échecs massifs se réalise.

Tiens, encore un élément qui viendrait me confirmer pourquoi Spielby ne me met plus d'étoiles dans les yeux depuis bien des années maintenant.

Sur un one shot ou dans une série TV je pourrais encore faire avec ce genre de postulats et de faits accomplis scénaristiques, mais dans le cadre d'une trilogie ciné j'ai vraiment du mal à accepter que le film tienne dans sa propre bulle de réalité.

Sinon, tel que je le vois actuellement à partir de ce qui nous est montré, l'un des messages de fond du truc serait que la technologie est par essence un pharmakon, à la fois remède et poison selon l'usage que l'on en fait. Mais oui, pas sûr que ça transpire tant que ça à travers l'épais vernis du blockbuster.

Vu les 5 épisodes. Je ne sais pas si la série fera date comme avait pu le faire en son temps Sur la terre des dinosaures pour notre génération, mais c'est du tout bon franchement, au moins pour ce qui est de la forme.

Mis à part pour quelques modèles de dinos qui sont un poil en deçà, les CGI sont globalement au top (impressionnant le détail des écailles sur les gros plans), les jeux d'ombre et lumière sont convaincants et certaines scènes sont juste superbes.
Les incrustations dans les décors réels - pour beaucoup, magnifiques - fonctionnent très bien, de même que les interactions avec des animaux filmés IRL, pour les quelques espèces qui disposaient déjà de représentants à l'époque évidemment. Tout cela renforce la vraisemblance des FX.
L'animation est cool aussi, ça pêche parfois un peu sur certains plans mais pour ce genre de production on est vraiment au-dessus du reste.

RAS sur la narration. Le frère d'Hammond fait le café, avec le style british de circonstance que les ricains semblent bizarrement affectionner pour tout ce qui est docu animalier.

Après bon comme souvent avec ce genre de docu, le problème réside davantage dans certains parti pris comportementaux et phénotypiques.
Sans doute pour se démarquer, ici le storytelling se concentre particulièrement sur des éléments extrapolés à partir des stratégies les plus insolites du monde animal actuel. Appliquées à des dinos et parfois à des populations entières de dinos, certaines situations m'ont laissé assez circonspect.
Idem pour certains attributs physiques un peu déroutants, par exemple les séries de boulasses gonflantes sur le cou des sauropodes... Le truc paraît davantage avoir sa place dans un Avatar que dans une représentation historique d'un colosse du Crétacé.

Léger bémol aussi sur l'aspect un peu lissé, voire édulcoré, de ce qui nous est présenté. Très très peu de sang, des repas expédiés quand ils ne sont pas camouflés, les petits naissent bien proprets, etc. Même pour un truc probablement destiné aux enfants et voulant montrer autre chose qu'un empilement de scènes de prédation, j'aurais aimé avoir un peu plus de "viscéral" dans la mise en scène (qui au demeurant reste souvent ingénieuse dans la façon qu'elle a de faire aboutir la menace).

Mais sinon c'était cool. Les carnivores sont tous de gros mastards bien nourris, m'a fait marrer ^^

Ils sont quand même à deux doigts de sous-entendre que Grant peut dorénavant être perçu comme une sorte de sugar daddy dans le premier film xD

Et tu sens que ça a dû bien cogiter derrière pour dénicher ce point de friction sociétal dans ce film où la question du patriarcat était déjà abordée plutôt finement pour l'époque, à travers notamment les quelques échanges entre Sattler et Hammond.

Mais quel enfer... Cette tonalité parodique, c'te sketch pseudo méta, ces acteurs qui vont à la soupe et travestissent leur rôle sans sourciller...
Je songe de plus en plus sérieusement à ne pas aller le voir au ciné.

Bon bah j'ai enfin pu assister au ciné-concert JP hier à Nantes, après deux ans de report ^^
Vraiment chouette, John Williams en mode orchestral IRL c'est vraiment quelque chose.
Malgré tout je ne retournerai plus au Zenith de Nantes, pour les raisons techniques que j'évoquais plus haut dans ce thread.

Sinon il y avait un groupe de fans en cosplay super bien faits, Grant et Ellie surtout. C'est con je n'ai pas pensé à les prendre en photo sur le moment.

Tout ça m'a l'air assez catastrophique. Les scènes de Malte sérieux... Cette surenchère d'action vomitive servie par des FX que perso je n'ai vraiment pas trouvé oufissimes sous le soleil maltais, c'est au-delà de mes forces xD

Les quelques scènes contemplatives à l'esthétique léchée, qu'on imagine assez courtes dans le film, ont certes l'air sympa mais ça ne fait pas un film. Surtout si ça nous est distillé ici et là en une sorte de pot-pourri décousu, comme Trevorrow semble l'affectionner.

Et quel fabuleux pokémon que ce pyroraptor. Lexicalement au moins on reste cohérent (le pyro au plumage hydrophobe), mais pour le reste j'ai trouvé quand même ça un peu con.

J'éprouve de plus en plus le désir de voir Trevorrow, en tant que réal et "créatif", être voué à la damnatio memoriae. De manière ante-mortem si possible.