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En fait, le plus inquiétant dans l'expression "profiter de sa jeunesse", ce n'est pas la pression sociale qui y est liée mais c'est que ça sous-entend.
Ça sous-entend qu'il n'y a que la jeunesse qui est une période agréable à vivre et qu'on ne peut pas profiter d'une vie agréable en étant plus âgé. Je ne sais pas si ça explique le nombre incroyable de dépressions à la sortie de la période étudiante. Beaucoup avaient l'habitude de profiter leur jeunesse comme ils disent mais en adhérant totalement à ça ils créent eux-mêmes le malheur de leur vie adulte. Si la période de vie favorite de tout le monde est la vie étudiante, alors autant arrêter sa vie après cette période.
Je pense qu'il faut aussi construire une vie agréable pour la suite, sinon on accepte la fatalité du système : on profite de sa jeunesse puis on devient un salarié esclave avec une vie morne et monotone.
Donc en fait, il y a un paradoxe, ceux qui disent profiter de leur jeunesse ne profitent de rien à l'arrivée.
Même si je ne suis pas du tout contre avoir une vie étudiante fêtarde. Ça n'a rien n'avoir avec ce que j'ai dit, avant qu'on interprète mal.
Il y a aussi le jeunisme qui est une autre forme d'aliénation de la société qui doit aussi expliquer ça.
Mais sinon par rapport à la pression sociale. Je pense qu'il y a aussi un paradoxe dans ta démarche.
Si tu te laisses influencer jusqu'au point de te déssociabiliser, alors les autres ont une influence énorme sur toi bien que tu prétendes le contraire.
On prend autant de plaisir à faire parti du groupe qu'à essayer de s'en différencier. Je connais plein de fêtards qui ont des périodes de solitude volontaire, ils prennent plaisir à s'isoler pour avoir ce sentiment de supériorité intellectuelle.
Du coup, je pense que tu devrais changer d'amis, ils n'ont rien à t'imposer.
Si tu veux aller en boîte tu y vas, si tu ne veux pas tu n'y vas pas. La pression sociale active ou réactive ne doit même plus rentrer en compte. Et là tu deviendras vraiment indépendant.
On s'isole parce qu'on en a envie et non pour éviter une pression sociale. Je crois sincèrement que beaucoup de gens qui tiennent à leur indépendance se trompent de comportement. Je ne sais pas si c'est vraiment ton cas après
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Je ne change pas d'amis, c'est juste qu'il y a eu une période "différents", moi préférant les soirées dans des bars proposant des animations musicales mais provenant d'une ville sans ce genre de divertissements, bah que d'ale pour moi.
Je parlais de pressions sociale en exagérant, mais je me suis aussi isolé par envie, étant déjà de nature quelque peu solitaire, à bien sur la plus grande incompréhension de la plupart des gens.
Pareil, c'est aussi gavant quand tu passes pour un incompris parce que la solitude ne te dérange pas.
J'ai aussi une cousine casanière dans ce cas (elle l'est beaucoup plus que moi) et ça la gave que toute la famille lui donne des leçons sur sa manière de vivre.
Moi personnelement je la comprends et quand un sujet de conversation tourne autour de sa manière de vivre, je la comprends et la défend.
Je ne vois pas où est le problème.
Et par rapport aux études Freak je t'avoue que les quatre dernières n'ont pas été les meilleures de ma vie et qu'il est inconcevable que je me serve de ce point de référence pour la qualifier de "meilleure de ma vie".
Je me sens beaucoup plus libre depuis que c'est fini et j'ai l'impression de mieux profiter de ma vie depuis qu'elles ont pris fin.
Comme quoi. ^^
"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton
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