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Au delà des différents types de misanthropie liés aux évolutions historiques qu'a cité Freak, il existe différentes échelles de misanthropie à différents degré selon l'opinion du dit misanthrope.
Etre misanthrope ne signifie pas forcément vouloir exterminer toute l’humanité sinon misanthrope serait un synonyme de gros salopard. Ce dernier cas est un cas extrême, toute personne se disant misanthrope n'ira pas jusqu'à envisager un tel dessin.
Pas plus d'ailleurs que misanthrope signifie absolument associable ou marginal.
On peut avoir une vie sociale tout en philosophiquement parlant avoir plus ou moins de mépris pour son espèce.
Je précise bien philosophiquement car la misanthropie peut s’arrêter seulement à un point de vue philosophique ou purement personnel sans aller plus loin.
Je dirait qu'il s'agit là de mon cas, mon coté un peu misanthrope sur les bord me poussant à estimer que j’apprenais que l'humanité disparaîtrait du jour au lendemain, et bien cela ne me ferait ni chaud ni froid.
Pour autant, cela ne signifie pas asociabilité ou manque d'empathie pour mon entourage. Le contraire serait affreux et ridicule.
Cela est d’ailleurs corrélé à un nihilisme certain, estimant que la vie n'a but ni sens et que la vie de toute espèce n'a pas plus de sens que celles des autres.
La misanthropie peut aussi relever de l'auto-critique pure et dure et soi et/ou de la société.
Dernière modification par Monsieur ADN (18-11-2017 11:23:07)
"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton
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Donc tu es nihiliste ?
Autant ne plus être philanthrope ni misanthrope, dans tous les cas, ça n'aurait aucun sens pour un vrai nihiliste.
L'auto-critique de soi permanente, c'est pas une bonne chose, c'est juste un marqueur de la dépression.
Si l’humanité disparaît du jour au lendemain, ça fera ni chaud ni froid à personne par définition, non ? On sera pas là pour le voir.
Dernière modification par Freak (19-11-2017 14:19:03)
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Si l’humanité disparaît du jour au lendemain, ça fera ni chaud ni froid à personne par définition, non ? On sera pas là pour le voir.
Je me suis mal exprimé, je voulais dire plutôt si j'apprend que l'humanité d'ici peu d'une manière pu d'une autre.
Dernière modification par Monsieur ADN (19-11-2017 14:56:25)
"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
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Si c'est dans d'atroces souffrances, ça me fera quelque chose quand même. Si on meurt tous d'un coup dans une explosion nucléaire, ça va encore.
Après j'ai toujours trouvé suspect, les gens qui veulent absolument que l'Humanité survive coûte que coûte même si la Terre est détruite, je ne crois pas que ce soit par philanthropie.
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Freak, un trop rare scientifique/philosophe.
Winter is coming.
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Aaaah les chats....
Et leur manière inimitable de te dévisager avec une sorte d'étonnement mêlé d'agacement lorsque tu fais quelque chose qui ne les satisfait pas pleinement....
"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
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