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#41 10-12-2016 18:38:18

The Geeky Zoologist
"La Grande"
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

Bonsoir à tous,

Le chapitre 5 intitulé Sunset O'er Isla Nublar est disponible à l'adresse suivante : https://www.fanfiction.net/s/12210007/6 … lternative

Comme d'habitude, je vous souhaite une bonne lecture en attendant impatiemment vos retours et commentaires.


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#42 11-12-2016 08:38:50

Monsieur ADN
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

C'est pas plutôt chapitre 6 ?


"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton

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#43 11-12-2016 09:17:08

The Geeky Zoologist
"La Grande"
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

Monsieur ADN a écrit :

C'est pas plutôt chapitre 6 ?

Puisque le prologue n'est pas compté dans la numérotation, c'est bien le chapitre 5 (même si en soit, c'est la sixième partie que je publie).


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#44 08-01-2017 21:33:35

The Geeky Zoologist
"La Grande"
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

Bonsoir,

Ayant eu des examens récemment, je vous informe que je n'ai pas pu beaucoup progresser dans l'écriture de ma fic depuis la mi-décembre mais puisqu'ils sont enfin passés, l'écriture peut se poursuivre et le prochain chapitre devrait débarquer d'ici moins de deux semaines.


Pour vous faire patienter, je vais vous révéler dans ce post quels rapaces m'ont inspiré pour le plumage des Achillobators du Raptor Squad.

Blue : Faucon pélerin (Falco peregrinus)
02_28_060_Falco%20peregrinus_peregrinus.jpg

Charlie : Crécerelle d'Amérique (Falco sparverius)
02_26_032_Falco%20sparverius_sparverius_m.jpg

Delta : Faucon laggar (Falco jugger)
faucon.laggar.jogo.0p.200.w.jpg

Echo : Faucon noir (Falco subniger)
02_27_054_Falco%20subniger.jpg



Si ce genre de posts "Making-of" vous intéresse, dîtes le moi.


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#45 08-01-2017 22:42:09

La Grande
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

Çà m'intéresse. Ça m'aide mieux à me représenter les Raptors. Pour l'instant, ta fic est géniale, j'ai hâte de lire la suite.


- La remise, je la vois d'ici. Vous pensez qu'on peut y arriver en courant ?
- Non... On ne peut pas...
-Pourquoi?
-Parce qu'on nous a pris en chasse...

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#46 14-01-2017 19:59:52

The Geeky Zoologist
"La Grande"
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

Merci La Grande pour tes compliments.

Je profite de ce post pour vous informer que les deux tiers du prochain chapitre sont prêts et comme d'habitude pour vous faire patienter, en voici un extrait (qui correspond à une scène du film qui avait fait coulé beaucoup d'encre à l'époque de la promotion du film) :

Spoiler: Cliquer pour lire

« Où est-ce que tu m’emmènes ?
- A la terrasse. C’est trop bruyant à l’intérieur et j’ai besoin que tu sois attentif. Nous avons à parler d’un sujet assez sensible. Lui répondit Claire.
- Du genre ? Demanda le dresseur avec appréhension.
Elle ouvrit la porte donnant sur la terrasse et ils sortirent à l’extérieur, laissant le brouhaha qui régnait dans la taverne derrière eux.
En vérité l’Iguanodon éméché comportait deux terrasses : la première, au sol recouvert de graviers, formait un L renversé autour du coin nord-est de la taverne et surplombait la seconde, à la surface dallée, qui s’étendait à l’ombre de deux guanacastes et qui elle-même surplombait le quai aménagé le long de la rive sud de l’étang.
De part et d’autre de l’allée qui reliait la porte à des escaliers qui faisaient le lien entre les terrasses, des touristes étaient installés autour de tables en bois rondes éclairées par des lanternes ou encore assis sur des bancs rudimentaires disposés autour de braseros, discutant et buvant autour du feu.
- Comme tu le sais très probablement, j’ai donné une conférence de presse ce matin afin de présenter la nouveauté de l’année prochaine. Déclara la directrice alors qu’ils s’apprêtaient à descendre les escaliers.
- L’Indominus ou le joyau de la couronne comme tu l’as appelé dans le communiqué qu’on a reçu dans notre boîte mail. J’ai entendu toutes sortes de bruits de couloir sur elle.
- Lors de la visite du Colisée, Masrani m’a fait part de ses inquiétudes bien qu’il fût satisfait sur le moment.
- Aurait-il finalement réalisé qu’il fallait réfléchir à deux fois avant d’autoriser la création et l’exposition d’un carnivore plus grand et plus agressif qu’un T.rex ?
- Le problème, c’est que rien ne lui échappe et il a rapidement compris qu’on a eu des imprévus liés à son comportement. Et il s’est dit que vu que tu contrôles les raptors…
- Je ne contrôle pas les raptors, ils me tolèrent nuance. J’ai réussi à créer avec eux une relation basée sur un respect mutuel et non sur le contrôle. Rectifia Owen alors qu’ils s’étaient arrêtés près du garde-corps de la terrasse et qu’il contemplait l’étang où un spectacle son et lumière impliquant entre autres des fontaines, lasers, images sur écran d’eau et effets pyrotechniques et auquel assistaient un bon millier de visiteurs, assis dans les gradins ou accoudés sur le ponton.
Avec toi, reprit-il, tout tourne autour de cette notion et le problème est là : Tu veux tellement tout contrôler que cela empoisonne tes relations avec les gens et c’est l’une des principales raisons qui nous a empêchés d’entreprendre une relation saine.
- Evitons de laver notre linge sale en public ! Lui répliqua-elle sèchement en regardant un couple assis sur un banc non loin. Je n’aimerais pas ressasser le passé pour le moment et pour le bien de l’attraction, nous serons amenés à collaborer et ça ne vas pas le faire si on commence déjà à se foutre sur la gueule.
- Attraction ? C’est de ça dont tu qualifies l’Indominus ? J’ai beau ne pas aimer cet animal de par sa conception contre-nature mais elle ne résume pas à des chiffres sur un tableur, ça reste un être vivant comme les autres avec des besoins. Dans sa tête, c’est Je dois chasser, je dois manger, je dois baiser. Expliqua Owen. Dans un sens, elle n’est pas si différente que toi puisqu’entre nous, on sait tout deux que t’est familière avec au moins deux de ces besoins. Murmura-il à Claire.
- Ah j’avais oublié à quel point ton humour était subtil. Lui répondit la directrice en levant les yeux au ciel. Aussi subtil qu’un sauropode dans un magasin de porcelaine. Ajouta-elle sur un ton blasé. Laisses-moi te rappeler que je suis à la tête de ce parc et que tu n’es qu’un employé parmi tant d’autres. Estimes-toi heureux que l’on se soit bien amusés tous les deux par le passé et que tu sois du genre à avoir une bonne allonge car crois-moi si ça n’avait pas été le cas, je n’aurais pas été aussi clémente. Le mit-elle en garde en prenant un air condescendant.
Pour en revenir au sujet, l’I.rex recevra un nouvel implant sous-cutané demain matin et ainsi pendant qu’elle sera opérée, tu pourras inspecter l’enclos de l’intérieur, te mettre à la place de l’animal, tu sais ce genre de trucs…
Bon je ne vais pas traîner car j’ai promis au plus jeune de mes neveux que je ne tarderais pas.
- Je ne savais pas que t’avais des neveux. Déclara le dresseur qui semblait avoir momentanément mis de côté son air taquin. Il faut dire aussi tu ne m’as presque jamais parlé de ta famille. On se retrouve à quelle heure demain ? Demanda-il alors que Claire était en train de partir, le laissant seul près du garde-corps.
Elle se retourna et lui répondit :
- Huit heures trente tapantes devant l’entrée du chantier.
- Ça me va ! Concéda-il.
- A demain. Ne sois pas en retard ! L’avertit-elle par-dessus son épaule.
- Le mot retard ne fait pas partie de mon vocabulaire. Prétendit le dresseur à haute voix.
- Mais bien sûr… » Marmonna-elle en remontant les escaliers tandis que loin derrière elle, des nappes de fumée se mirent à sortir d’interstices le long des éperons du centre de la découverte.

Dernière modification par The Geeky Zoologist (14-01-2017 20:03:46)


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#47 21-01-2017 17:55:25

The Geeky Zoologist
"La Grande"
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

Bonsoir,

N'ayant pas tout à fait fini le prochain chapitre, je ne publierais aujourd'hui qu'environ les deux-tiers de celui-ci mais rassurez vous, le tiers non-publié est assez indépendant des deux autres puisqu'il sert principalement à introduire les membres de la Garde grise ou plus communément appelés rangers (en gros l'équivalent de l'ACU dans ma fic) et qui en dehors d'Hamada, seront composés de personnages totalement inédits qui je l'espère, sauront être attachants à vos yeux au lieu d'être qu'une simple bande de Red Shirts.

Et maintenant, voici la première partie du chapitre The Merry Iguanodon.

Spoiler: Cliquer pour lire

Les pics de la fourchette s’enfoncèrent dans la chair tendre d’un morceau de steak saignant afin de le porter avec grâce à l’intérieur d’une bouche.
Claire commença à mâcher son morceau de viande et malgré le fait qu’il ait été baigné dans de la sauce, elle ressentit un léger arrière-goût de sang ce qui ne le dérangeait pas outre-mesure puisque elle aimait que sa viande soit saignante.
Il était dix-huit heures passées et la nuit était tombée. La directrice avait emmené ses neveux dîner au Winston’s, une steakhouse située à l’angle entre Main Street et la place de l’obélisque. Dès qu’ils eurent reçu leurs assiettes, les garçons affamés s’étaient précipités sur leur repas tandis que Claire, assise en face d’eux, avalait de temps en temps une gorgée de vin rouge.
« Vous ne m’avez pas toujours raconté votre journée. Ça été comment ? Leur demanda-elle.
- C’était fun. On a fait le centre de la découverte, le zoo et le seaquarium. Raconta Zach. Le Monasaurus était badass.
- Mosasaurus. Corrigea son frère.
- Zara a été gentille avec vous ?
- ça a été. Répondit l’aîné.
- En même temps elle était tout le temps sur son téléphone. Précisa Gray.
- Elle vous surveillait au moins ? Demanda leur tante avec une légère pointe d’inquiétude.
- Mlle Young faisait les deux en même temps. Expliqua Zach.
Il entendit une vibration et il vit que le portable de Claire, posé juste à côté de l’assiette, s’était allumé.
- Je dois aller aux toilettes. Déclara son frère.
Gray se leva et pris la direction de l’entrée des toilettes, au fond du restaurant.
- C’était qui ? Demanda Zach en parlant du portable.
- Oh juste un collègue que je dois voir ce soir vite fait pour un truc. Répondit-elle. En parlant de téléphone, votre mère m’a appelée aujourd’hui.
- Je sais, j’espère qu’elle ne t’a pas trop cassé les couilles. Désolé ne n’avoir pas réussi à te couvrir.
- Ce n’est pas grave… Elle s’en serait rendu compte de toute façon.
Elle tourna la tête vers les toilettes puis demanda :
- Dis, je n’aimerais pas être blessante mais Gray ne serait pas un peu space des fois ?
- Ne le prends mal si il est distant avec toi, il ne pense pas à mal. Il est trop doux pour ça. C’est juste qu’il a du mal avec les gens qu’il ne connait pas et ça toujours été comme ça. Passe un peu de temps avec lui et ça devrait s’arranger, ça vous fera du bien à tous les deux.»
Gray sortit des toilettes, vint les rejoindre et ils terminèrent leur repas tranquillement. Une fois que Claire eut payé l’addition, ils se levèrent et sortirent du Winston’s.
« Gray ?
- Oui tante Claire.
- Je t’informe que je dois voir quelqu’un vers vingt heures mais je ne serais pas longue et c’est pour ça que je te demande si tu veux faire quelque chose en particulier ce soir. On pourrait aller au cinéma aller voir le dernier Star Wars, qu’en dis-tu ?
- Pas ce soir, je suis fatigué.
- Pas de soucis et toi Zach ?
- Je ne sais pas. Il y a des bars sympas ici ?
- Oui et plusieurs mêmes mais le mieux pour les jeunes c’est l’Iguanodon éméché, sur la promenade Est à mi-chemin entre la fontaine à l’autre bout de Main Street et le cinéma. Les boissons ne sont pas chères et il y a pas mal d’animation.
- Je pense que je vais d’abord faire un tour avant de peut-être y aller.
- Très bien. Il se peut qu’on se croise puisque mon collègue m’a donné rendez-vous là-bas mais dans le cas où je ne te revois pas ce soir, je te souhaite une bonne soirée. Et pas de folies ! »
Sur ce, ils se séparèrent et tandis que Claire et Gray regagnaient le parking situé derrière les bâtiments, Zach s’avança sur la place de l’obélisque où un sapin de Noël avait été dressé dans un coin à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Depuis la tombée de la nuit et la fermeture du centre de la découverte ainsi que des zones du parc abritant les animaux, la place s’était peu à peu dépeuplée jusqu'à ce qu'il ne reste plus que quelques touristes assis çà et là sur les marches du centre ou le rebord de la fontaine tandis que Main Street et la promenade regorgeaient toujours d’activité. Alors que le jeune homme flânait, il leva les yeux vers le ciel et remarqua que les étoiles étaient très brillantes dans le ciel. Jurassic World étant situé au milieu de l’Océan, loin des grandes métropoles et qu’il n’y avait que relativement peu d’éclairages artificiels, la pollution lumineuse sur Isla Nublar était faible et on pouvait même distinguer la masse violacée que constituait la voie lactée dans le ciel nocturne.
En passant entre l’obélisque et la fontaine du globe situé au milieu du parvis du Centre de la Découverte, il jeta un coup d’œil aux portes du Centre de la Découverte, gardées par les géants de pierre qu’étaient les statues de brachiosaures. Entre les pattes de chacun d’entre eux, les flammes d’un brasero dansaient et jetaient une ombre inquiétante sur les parois du centre de la découverte.
Zach s’engagea dans la rue situé à l’Est et qui bifurquait légèrement en direction du grand étang qu’il avait vu depuis le jardin de Claire le matin-même. Ainsi il contourna l’éperon sud-est du Centre de la Découverte et au bout de la rue, il passa à côté d’une fontaine en forme d’œuf situé devant un belvédère et autour de laquelle deux statues de pachycéphalosaures se regardaient en chien de faïence puis il emprunta l’allée qui descendait en pente douce en direction d’un ponton qui coupait l’étang en deux parties de taille inégale, la plus petite étant au sud, du côté des bâtiments de Main Street et de la promenade.
Alors qu’il marchait sur le ponton, le jeune homme remarqua la présence de gradins d’une capacité de plusieurs milliers de personnes bâtis à flanc de colline le long de la berge orientale de l’étang et orientés en direction du centre de la découverte. A sa droite, surplombant des quais dotés de quelques boutiques, des touristes dînaient sur des terrasses aménagées à l’ombre de grands arbres et éclairées par des lampions et des torches. Au bout du ponton, deux chemins s’offrirent à lui : le premier, partant vers le nord, longeait l’étang et l’emmenait en direction des gradins tandis que le second le ramenait vers la promenade. Zach emprunta le deuxième chemin et progressa en direction d’une trouée située entre les bâtiments bordant la promenade. A ce niveau se trouvait de larges escaliers encadrés de part et d’autre par des terrasses et Zach en gravit les marches puis il déboucha au niveau de la promenade Est.
A un peu moins de deux cents mètres sur sa gauche, au niveau d’une fourche, se dressait un bâtiment à l’allure monolithique, d’une trentaine de mètres de haut et dont l’entrée était surmontée d’une petite coupole de verre : il s’agissait du multiplexe cinématographique et contrairement à la salle de cinéma IMAX du Centre de la Découverte qui diffusait exclusivement des documentaires, il comportait également les derniers blockbusters à la mode dans sa programmation.
Zach entendit de la musique et un brouhaha ponctué de rires et en regardant à sa droite, il vit une enseigne en bois suspendue par des chaînes à une barre de fer ballotter au gré du vent tout en produisant un léger grincement. L’enseigne était fixée au balcon du deuxième étage d’un bâtiment bâtit tout en longueur au toit pointu et en se rapprochant, Zach vit le nom de l’établissement inscrit en lettres noires sur l’enseigne : L’Iguanodon éméché. En dessous de l’inscription, un logo représentait un Iguanodon ivre aux traits anthropomorphisés tenant une chope de bière moussante dans sa main droite.
Le jeune homme marcha en direction du porche de la taverne, dont l’entrée était située sous l’enseigne, jetant au passage un coup d’œil à l’intérieur du bâtiment avant de pousser le battant de la porte.
Alors qu’il s’avançait à l’intérieur de la taverne, il fut frappé par la chaleur étouffante qui y régnait. Dans la grande salle rectangulaire qu’était le foyer ainsi que sur les deux mezzanines qui la surplombaient, les clients bavardaient et buvaient tout en lâchant parfois des rires tandis qu’à la droite de Zach, un groupe de rock se produisait sur une scène au-dessus de laquelle trônait le crâne gigantesque d’un tricératops. Dans la taverne, le plancher ainsi que tout le mobilier semblaient être faits exclusivement faits de bois et le chapiteau de chacune des colonnes situées de part et d’autre du foyer et qui supportaient la première mezzanine étaient sculptées en forme de têtes d’Iguanodon, dont le profil évoquait de loin celui d’un cheval. Au sein du foyer, des tables rondes et des mange-debout étaient disposées çà et là autour de la piste de danse aménagée devant la scène tandis que les travées situées derrière les colonnes étaient également dotées de longues tables de banquet.
Le jeune homme prit la direction du bar, situé à l’opposé de la scène, et se fraya un chemin parmi la masse de clients avant de pouvoir arriver à portée de voix du barman. Il commanda un cocktail et alla s’installer à l’un des mange-debout disposés près de la piste de danse située devant la scène.
Tandis que les musiciens continuaient de jouer, il sortit son portable et remarqua qu’il avait reçu des SMS de la part de ses amis du lycée qui lui demandaient comment se passaient ses vacances. Il conversa pendant de longues minutes avec l’un de ses camarades de classe puis alors qu’il voulut reposer son portable, il ne put s’empêcher d’aller dans sa galerie de photos et d’y chercher la même photo qu’il avait alors contemplée peu avant le nourrissage du mosasaure, celle de la fille blonde. Il la regarda mélancoliquement pendant de longs instants avant d’être tirés de sa rêverie par une voix familière :
« C’est ta copine ?
Zach jeta un coup d’œil par-dessus son épaule et il vit que Zara Young se tenait derrière lui avec un verre de Mojito dans la main.
- Oui, ou plutôt c’était. Répondit-il avec amertume. Vu le monde qu’il y a sur cette île, je ne m’attendais pas à vous croiser ici mademoiselle Young.
- Je t’en prie, appelles-moi Zara. Puisque tu es là, j’aimerais te dire que je m’excuse d’avoir été un peu froide et indifférente à votre égard, toi et ton frère. S’excusa-elle alors qu’elle s’accoudait sur le mange-debout. C’est juste que ce n’est pas sensé être mon taf.
- Ne t’inquiète pas, je comprends. Si j’avais été à ta place, ça m’aurait également fait chier de le faire. C’est vrai, pourquoi Claire t’a collé en tant que babysitter ? Même Gray est trop vieux pour en avoir une. 
- Je pense qu’elle vous voit encore comme des enfants. La dernière fois que vous l’avez vu c’était il y a dix ans c’est bien ça ?
- Oui. Elle était venue passer des vacances au ski à Aspen avec nous. C’était mon père qui avait pris l’initiative d’inviter Claire. Il voulait qu’elle puisse passer un peu de temps avec nous.
- Désolé si je suis indiscrète mais ça se passe comment avec ton frère ?
- Pas trop mal. Ce n’est pas l’amour fou mais ça pourrait être pire et le fait que l’on vive chacun avec un parent différent n’arrange pas les choses. Il vit chez ma mère et moi je vis avec mon père et sa copine.
- Donc vos parents sont divorcés ?
- Ouais, ça fera bientôt deux ans.
- Zara ! Héla quelqu’un.
L’irlandaise se retourna et vit Lowery et Vivian installés à une table près des fenêtres donnant sur la promenade.
- J’arrive ! Leur répondit-elle.
Tu veux t’asseoir avec nous ? Demanda-elle à Zach.
- Oui, pourquoi pas. »
Les deux quittèrent le mange-debout et progressaient en direction des collègues de Zara. En chemin, ils passèrent à côté d’un groupe de jeunes.
L’un d’eux, un blond aux cheveux mi-longs était en train de raconter une mésaventure qu’il avait vécu le jour même :
« … et là t’as le raptor qui s’approche de moi en grognant et en sifflant. J’étais à deux doigts de me pisser dessus. Raconta Léon.
- Quel cassos ! Le railla l’une de ses amies. T’avais pas qu’à vouloir sauver porcinet !
Léon ressentit tout à coup que quelqu’un lui tapotait dans l’épaule.
- Dis, t’oublies pas un truc ? Lui demanda la voix de Barry.
- Ah, merde…
- Allez ! Hop hop ! Et n’oublies que tu as deux bières à payer ! Lui rappela le soigneur français en lui montrant son pouce et son index écartés.
L’air blasé, Léon se leva et alla au bar où il commanda deux bières.
- Même les cafards sont mieux traités que les stagiaires dans ce monde ! Bougonna-il en chemin.
Après qu’il eut reçut les bières, il se fraya un chemin parmi les clients tout en s’excusant et emmena les boissons ambrées à la table de ses responsables de stage, situé près de l’entrée.
- Parfait ! On t’en remercie Léon. Remercia Owen. Nous sommes quittes maintenant. Passe une bonne soirée. »
Léon prit congé des deux hommes et revint vers ses amis tandis qu’Owen et Barry trinquèrent.
« Tu ne trouves pas qu’on est limite des connards ? Demanda Barry.
- Oh, ça le dresse ! Fit Owen d’un air désinvolte avant d’avaler une gorgée de bière. A leur âge, on prenait bien plus cher pour le même genre de conneries.
- En parlant de prendre cher, regardes qui va là !
En tournant le regard vers la porte d’entrée, Owen remarqua que Claire venait de franchir le seuil de la porte et qu’elle le cherchait du regard.
- Je me demande qu’est-ce que t’as fait ce coup-ci. Ajouta Barry.
- Mais rien ! Râla le dresseur. Je ne sais pas ce qu’elle me veut !
- Tu le sauras bien assez tôt. Lui répondit Barry, ayant remarqué que la directrice avait repéré Owen et qu’elle se rapprochait de leur table.
- Bonsoir messieurs !  Leur dit-elle.
- Bonsoir ! Lui répondirent-ils courtoisement.
- Barry, je dois vous emprunter Owen pendant quelques minutes si vous n’y voyez pas d’inconvénient.
- Pas de soucis Madame Dearing. Owen n’a pas besoin que je lui tienne la main pour parler aux dames, hein ? Lui dit-il en donnant un coup de coude à Owen.
Du moment qu’il ne lui tient pas autre chose ! Pensa Claire.
Elle savait très bien que le soigneur français était l’un des meilleurs amis d’Owen et bien que son visage fût resté impassible, leurs chamailleries l’amusaient un peu en vérité.
- Fermes-là un peu ! Rétorqua Owen à son collègue en se levant. Et ne touches pas à mon verre ! »
Tandis que Owen suivait la directrice le long de la travée, Barry envoya le message qu’il venait d’écrire sur son portable avant de balayer la salle du regard jusqu’à une table située près d’une des fenêtres donnant sur la promenade où étaient assis Zara, Lowery, Vivian ainsi qu’un ado qu’il ne connaissait pas.

Entre temps, l’assistante de Claire avait présentée Zach à ses amis de la salle de contrôle. Zach avait pris place à côté de Lowery, en face des filles, et les deux techniciens étaient en train de lui poser les questions habituelles pour faire plus ample connaissance. Lorsque Vivian vit Claire entrer dans la taverne, elle en informa Zach :
« Il y a ta tante qui vient d’entrer.
- Elle m’a dit tout à l’heure qu’elle devait venir ici pour voir un collègue. Lui expliqua-il.
- Il semblerait que l’on tienne ce fameux collègue. Déclara Zara en se retenant de glousser lorsqu’elle vit Owen se lever et suivre sa patronne.
Ayant ressenti son portable vibronner, Lowery le sortit de la poche de son jean et l’alluma. Il lut le message qu’il avait reçu et annonça :
- Barry vient juste de m’envoyer un SMS. Vous savez ce qu’il me dit ? Malaise en approche !
Tandis que ses deux comparses se mirent à ricaner, laissant le jeune homme qui n’avait pas compris leur délire confus, le technicien se retourna en direction du soigneur des raptors et le salua. Puis, le nez dans son verre, lentement et discrètement, il se mit à suivre du regard sa patronne et le dresseur qui après avoir longé la piste de danse sur quelques mètres, passèrent entre les colonnes de la travée, pénétrant dans une zone de la taverne où l’on pouvait trouver la porte d’accès à la terrasse mais aussi l’entrée des toilettes.
- Zara ? Je te parie cinq dollars qu’elle l’emmène dans les chiottes. Paria le technicien.
Lorsque qu’il vit qu’ils avaient dépassés l’entrée des toilettes, Lowery perdit son sourire narquois et sortit cinq dollars de son portefeuille en soupirant.
- Fais chier… Jura-il à voix basse alors qu’il tendait le billet à son amie.
- C’était quoi ces insinuations Lowery ? Je ne crois pas que pas ma tante soit ce genre de femmes. Protesta Zach.
- C’est beau l’innocence, surtout de la part d’un mec de ton âge. Lui répondit Lowery.
- J’ai loupé un épisode ou quoi ? Demanda le neveu de Claire.
- Plutôt une saison entière. Gloussa Vivian.
- Allez qui se dévoue pour lui expliquer ? Demanda Lowery aux filles avant d’immédiatement se pincer l’oreille.
En un clin d’œil, elles s’empressèrent de répéter ce geste et Lowery révéla le nom de la perdante à ce jeu.
- Zara t’as perdu ! Et oui la chance tourne.
- Bon, par où commencer ?» Se demanda l’irlandaise.

« Où est-ce que tu m’emmènes ?
- A la terrasse. C’est trop bruyant à l’intérieur et j’ai besoin que tu sois attentif. Nous avons à parler d’un sujet assez sensible. Lui répondit Claire.
- Du genre ? Demanda le dresseur avec appréhension, craignant qu’elle ne soit venue le voir à propos de la conversation qu’il avait eu plus tôt avec le directeur de la division sécurité d’InGen ou pire encore, que ce soit en lien avec le passé litigieux qu’il a eu avec la directrice du parc.
Celle-ci ouvrit la porte donnant sur la terrasse et ils sortirent à l’extérieur, laissant le brouhaha qui régnait dans la taverne derrière eux.
En vérité l’Iguanodon éméché comportait deux terrasses : la première, au sol recouvert de graviers, formait un L renversé autour du coin nord-est de la taverne et surplombait la seconde, à la surface dallée, qui s’étendait à l’ombre de deux guanacastes et qui elle-même surplombait le quai aménagé le long de la rive sud de l’étang.
De part et d’autre de l’allée qui reliait la porte à des escaliers qui faisaient le lien entre les terrasses, des touristes étaient installés autour de tables en bois rondes éclairées par des lanternes ou encore assis sur des bancs rudimentaires disposés autour de braseros, discutant et buvant autour du feu.
- Comme tu le sais très probablement, j’ai donné une conférence de presse ce matin afin de présenter la nouveauté de l’année prochaine. Déclara la directrice alors qu’ils s’apprêtaient à descendre les escaliers.
- L’Indominus ou le joyau de la couronne comme tu l’as appelé une fois dans une interview. J’ai entendu toutes sortes de bruits de couloir sur elle.
- Lors de la visite du Colisée, Masrani m’a fait part de ses inquiétudes bien qu’il fût satisfait sur le moment.
- Aurait-il finalement réalisé qu’il fallait réfléchir à deux fois avant d’autoriser la création et l’exposition d’un carnivore plus grand et plus agressif qu’un T.rex ?
- Le problème, c’est que rien ne lui échappe et il a rapidement compris qu’on a eu des imprévus liés à son comportement. Et il s’est dit que vu que tu contrôles les raptors…
- Je ne contrôle pas les raptors, ils me tolèrent nuance. J’ai réussi à créer avec eux une relation basée sur un respect mutuel et non sur le contrôle. Rectifia Owen alors qu’ils s’étaient arrêtés près du garde-corps de la terrasse et qu’il contemplait l’étang où un spectacle son et lumière impliquant entre autres des fontaines, lasers, images sur écran d’eau et effets pyrotechniques auquel assistaient un bon millier de visiteurs, assis dans les gradins ou accoudés sur le ponton.
Avec toi, reprit-il, tout tourne autour de cette notion et le problème est là : Tu veux tellement tout contrôler que cela empoisonne tes relations avec les gens et c’est l’une des principales raisons qui nous a empêchés d’entreprendre une relation saine.
- Évitons de laver notre linge sale en public ! Lui répondit-elle sèchement en regardant un couple assis sur un banc non loin. Je n’aimerais pas ressasser le passé pour le moment et pour le bien de l’attraction, nous serons amenés à collaborer et ça ne vas pas le faire si on commence déjà à se foutre sur la gueule.
- Attraction ? C’est de ça dont tu qualifies l’Indominus. J’ai beau ne pas aimer cet animal de par sa conception contre-nature mais elle ne résume pas à des chiffres sur un tableur, ça reste un être vivant comme les autres avec des besoins. Dans sa tête, c’est Je dois chasser, je dois manger, je dois baiser. Expliqua Owen. Dans un sens, elle n’est pas si différente que toi car on sait tout deux que tu es familière avec au moins deux de ces besoins. Murmura-il à Claire.
- Ah j’avais oublié à quel point ton humour était subtil. Lui répliqua la directrice en levant les yeux au ciel. Aussi subtil qu’un sauropode dans un magasin de porcelaine. Ajouta-elle sur un ton blasé. Laisses-moi te rappeler que je suis à la tête de ce parc et que tu n’es qu’un employé parmi tant d’autres. Estimes-toi heureux que l’on se soit bien amusés tous les deux par le passé et que tu sois du genre à avoir une bonne allonge car crois-moi si ça n’avait pas été le cas, je n’aurais pas été aussi clémente. Le mit-elle en garde en prenant un air condescendant.
Pour en revenir au sujet, l’I.rex recevra un nouvel implant sous-cutané demain matin et ainsi pendant qu’elle sera opérée, tu pourras inspecter l’enclos de l’intérieur, te mettre à la place de l’animal, tu sais ce genre de trucs…
Bon je ne vais pas traîner car j’ai promis au plus jeune de mes neveux que je ne tarderais pas.
- Je ne savais pas que t’avais des neveux. Déclara le dresseur qui semblait avoir momentanément mis de côté son air taquin. Il faut dire aussi tu ne m’as presque jamais parlé de ta famille. On se retrouve à quelle heure demain ? Demanda-il alors que Claire était en train de partir, le laissant seul près du garde-corps.
Elle se retourna et lui répondit :
- Huit heures trente tapantes devant l’entrée du chantier.
- Ça me va. Répondit Owen. Bien que j'aurais aimé faire autre-chose un dimanche matin que bosser.
- A demain. Ne sois pas en retard ! L’avertit-elle par-dessus son épaule.
- Le mot retard ne fait pas partie de mon vocabulaire. Prétendit le dresseur à haute voix.
- Mais bien sûr… » Marmonna-elle en remontant les escaliers tandis que loin derrière elle, des nappes de fumée se mirent à sortir d’interstices le long des éperons du centre de la découverte.
Au sommet du bâtiment, une vive lumière violacée apparut à l’intérieur de la pyramide de verre et un faisceau de lumière en émergea, s’élevant haut dans le ciel nocturne tandis que les haut-parleurs de la scène produisirent un puissant grondement. Le tout marquait ainsi le clou du spectacle et un tonnerre d’applaudissements se fit entendre des gradins en guise de réponse.

« Donc si j’ai bien compris, Owen a été le copain de ma tante ? S’enquérit le neveu de Claire.
- Copain est un bien grand mot. Lui répondit Lowery. Le terme le plus approprié serait…
- Plan cul. Compléta Vivian, sur le point d’éclater de rire à cause de l’ivresse bien qu’elle n’ait bu qu’un cocktail et la moitié d'une bière. Désolé de te choquer Zach mais c’est la vérité.
- Ça va j’ai dix-huit ans, je suis familier avec ce genre de trucs. De plus, qu’est-ce que tu veux ça me fasses ? Bon ok, je ne la voyais pas comme ça mais même, elle fait ce qu’elle veut. Par contre si ma mère venait à le savoir, je ne vous dis pas les ragots et je trouve quand même risqué de la part de Claire de se taper l’un de ses employés, ça pourrait se retourner contre elle. A part vous trois, qui est au courant ?
- A part Barry, personne d’autre normalement. Lui répondit la technicienne. Ils ont tout fait pour garder ça discret et ils nous auraient tous dupés si je n’avais pas vu Owen fuir la résidence de Claire en escaladant la clôture tel un voleur alors que faisais mon footing du matin.
- Puis on a repensé à la soirée de carnaval, celle dont on t’a parlé, et je me disais bien qu’ils se tournaient autour bien qu’on aurait pu expliquer ça par le fait qu’ils étaient bourrés. Narra Lowery.
- Un coup, Claire m’a envoyé un snap coquin par erreur. Je te dis pas, elle était en sueurs quand elle est venue vers moi pour s’expliquer et surtout pour acheter mon silence. Elle m’a même proposé deux jours de repos mais ça n’a fait que confirmer le fait qu’il y avait quelque chose entre ces deux-là. Raconta l’assistante de Claire.
- Certains passent leur vie à déterminer de qui entre Han et Greedo a tiré le premier et ben nous c’est pareil, on essaie de savoir qui a chauffé qui en premier lieu. C’est débile, je sais mais c’est amusant. Ajouta le technicien en chef.
- Et pourquoi ils ont arrêtés de se voir ?
- Pour la même raison qui les a poussés l’un vers l’autre. Reprit Lowery après avoir avalé une gorgée de bière. Ce sont tous deux des dominants accros au challenge. On aime penser qu’Owen a une sorte de déformation professionnelle et qu’il est attiré par les femmes entreprenantes ayant une forte personnalité, des traits qui la rapprocheraient aux prédateurs avec lesquels il travaille tandis que Claire cherchait quelqu’un qui oserait lui tenir tête, non pas pour la faire chier mais juste pour affirmer ses positions mais il s’est avéré que le côté control-freak de Claire a dû être tellement emmerdant pour Owen qu’un jour, il est venu la voir à l’administration pour lui dire qu’il voulait arrêter.
- Il n’empêche qu’il n’est pas sorti avec d’autres femmes depuis. Au fond je suis sûr qu’il a des sentiments pour elle mais il est juste trop fier pour l’admettre. Avança Vivian.
- On peut dire qu’il s’en passe des trucs sur cette île. En conclut Zach.
- Et encore c’est rien ça. Une bonne partie des employés non-costaricains vivent ici la majeure partie de l’année et on ainsi appris à tous se connaître les uns et les autres et dès qu’un truc inhabituel arrive, tout le monde finit par être au courant. C’est comme vivre dans le village d’Astérix. Lui expliqua Zara.
- En parlant de trucs inhabituels, on t’a parlé de la baston qui a eu lieu ici lors de la coupe du monde, des matchs de lutte clandestins ou encore du trafic de champignons mexicains ? » Lui demanda Lowery alors qu’un trio d’individus en treillis vert sombre venait de pénétrer dans la taverne. Lorsqu’ils longèrent la travée en direction des escaliers, Zach remarqua leur présence et il se rappela avoir vu des individus arborant le même uniforme patrouiller certaines zones du parc. Le trio était composé d’un quinquagénaire d’origine japonaise et de deux trentenaires : l’un était un barbu costaud aux cheveux bruns et l’autre une femme typée amérindien aux longs cheveux noirs corbeau et à la silhouette athlétique.
« Qui sont ces personnes ? Demanda le neveu de Claire en se rappelant qu’il avait vu des individus arborant le même uniforme durant la visite du parc.
- Les membres de la Garde grise ou les rangers comme nous les appelons. Lui apprit Lowery. Pour faire court, imagines un mélange entre les rôdeurs des œuvres de Fantasy et les marines coloniaux du film Aliens…»

Rendez-vous sous peu pour la deuxième partie.

Dernière modification par The Geeky Zoologist (21-01-2017 17:58:01)


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#48 23-01-2017 19:42:20

JurassicOne
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

Bien : C'est très bien fait tout ça, comme d'habitude, ais-je envie de dire ! wink
Tu fais du super bon boulot The Geeky ! Félicitations et bon courage pour la suite !
L'histoire est tellement bien écrite et tellement bien détaillée qu'on s'y croirait. On croirait être à la place des persos.

Le seul point que je trouve négatif et que j'ai remarqué, déjà dès les premières lignes de ta fic, c'est le langage vachement familier entre Claire et ses neveux. hmm
(qu'Owen et les autres employées l'utilisent, ça ne me dérange pas plus que ça)

Ce serai possible d'arranger ça ?
Je veux pas t'obliger, tu fais ce que tu veux, c'est juste qu'étant élève en filière littéraire, cela m'a un peu sauté aux yeux.

Mais bon, je veux pas te décourager. angel
Merci pour ta fic, j'attends la suite avec impatience et je te souhaite de passer une bonne soirée !


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#49 25-01-2017 16:59:32

The Geeky Zoologist
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

Bonjour à tous,

Je vous informe que l'intégralité du chapitre L'Iguanodon éméché est dorénavant disponible à l'adresse suivante :
https://www.fanfiction.net/s/12210007/7 … lternative

En attendant vos retours, je vous souhaite une bonne lecture et une agréable rencontre avec les rangers de la Garde grise.


@JurassicOne
Tout d'abord, encore merci pour tes retours.
Concernant ta critique vis-à-vis de la familiarité, je ne trouve qu'il n'y a que les propos échangés entre Claire et Zach que l'on pourrait qualifier de familier et ça me dérange pas personnellement puisque j'échange le même genre de propos avec ma famille. Après peut-être que nos éducations respectives jouent sur le ressentit que l'on a par rapport à ces lignes de dialogue et si ta critique est partagée par d'autres, il se peut que je corrige cela à l'avenir.
Je te souhaite de passer une bonne fin de journée.


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#50 05-02-2017 11:59:53

The Geeky Zoologist
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

Bonjour à tous,

Je vous informe que l'écriture du chapitre La Grande Evasion avance peu à peu et que je suis en mesure de vous délivrer un extrait. Je vais également essayer de publier un post dit "Making-of" pendant la semaine afin de vous aider à patienter et d'ici là je vous souhaite une bonne lecture de l'extrait et du dernier chapitre si ce n'est pas déjà fait ainsi qu'un bon dimanche.

Voici l'extrait :

Spoiler: Cliquer pour lire

Lorsque la moto eut finit de gravir une pente douce, Owen tourna à gauche et déboula sur le parking du chantier où Claire l’attendait déjà, les bras croisés et adossée à sa voiture de fonction, une Mercedes grise. La directrice portait un chemisier et un pantalon bootcut, qui à l’instar de ses vêtements de la veille, étaient d’un blanc éclatant et elle avait également troqué ses talons contre une paire de sandales montantes.
- Tu es en retard ! Déclara-elle alors qu’il garait sa moto juste devant elle.
- Je ne suis ni en retard, ni en avance. D’après ma montre, je suis arrivé précisément à l’heure prévue. Rétorqua Owen en jetant un coup d’œil à sa montre.
- D’après mon portable, tu as soixante-trois secondes de retard. Précisa la directrice en feignant une réprimande.
- Oh, c’est du pinaillage à ce niveau. Se plaignit-il, sachant que Claire était du genre à lancer des petites piques de temps à autre.
Alors qu'elle l’invita à le suivre en direction de l’entrée du chantier, Owen poussa un sifflement admiratif lorsqu’il vit l’édifice en construction.
- Donc c’est ça le Colisée de l’I.rex. Vous avez quoi là-dedans ? Un dragon ? Demanda-il sur un ton sarcastique.
- Tu as beau être sarcastique mais lorsque tu verras l’Indominus en chair et en os, je suis sûr qu’il t’en évoquera un. D’ailleurs c’était l’un des buts recherchés. En plus des habituels paléontologues et généticiens sollicités lorsqu’il s’agit de recréer une espèce disparue depuis longtemps, nous avons fait appel à un mythologue et à un creature designer d’Hollywood afin de créer un tout nouveau dinosaure qui à la fois sort de l’ordinaire et qui en même temps évoque certains monstres mythologiques.
- C’est une chimère entre quoi et quoi ?
- Le génome de base est celui du Giganotosaure et de l’ADN provenant de six autres espèces de prédateurs préhistoriques a été utilisé. Je sais qu’il y a du T.rex mais je ne me rappelle plus de tête du nom des autres donneurs qui sont pour la plupart à coucher dehors. Attends, je vais te filer la liste qui sera publiée sur le site web en début d’année.
Lorsqu’ils eurent passé le poste de sécurité, Claire pionata sur son smartphone pendant quelques instants avant de le passer à Owen alors qu’ils marchaient vers l’entrée du Colisée. Au passage, elle saisit deux casques de chantier et enfila le sien avant de passer l’autre à Owen.
Le dresseur mit son casque, regarda l’écran et y vit affiché le titre d’un document intitulé « Qu’est-ce que l’I.rex ? ». Chaque page contenait un dessin accompagné d’un court descriptif des animaux utilisés. Au fur et à mesure qu’il feuilletait le document, il lut les noms des animaux à voix haute :
- Allosaurus, Acrocanthosaurus, Carnotaurus, Proceratosaurus… Ah tiens, il y a du Kaprosuchus aussi ! Original. Dit-il en repassant le portable à sa propriétaire qui le remit aussitôt dans la poche de son pantalon. C’est un sacré cocktail que nous a concocté Wu, ajouta Owen, et encore, je me doute bien que cette liste est loin d’être exhaustive. Si son but était de faire de l’I.rex une m’as-tu vu, il a surement dû ajouter également l’ADN d’animaux modernes dotés de caractéristiques physiques et comportementales hors du commun. C’est sans conteste une prouesse scientifique mais je n’ai toujours pas saisi le réel intérêt de cette créature digne du docteur Moreau. C’est quoi la prochaine étape ?L’homoursporc ?
- Afin de revigorer l’intérêt du public pour cet endroit, il nous faut créer de nouvelles attractions sans quoi ils se lasseraient.
- Ça j’ai compris, tous les parcs à thèmes et zoos de la planète le font. Mais pourquoi une chimère ?
- Les exécutifs de Masrani Global et le conseil d’InGen ont pensé que les modifications génétiques feraient augmenter le facteur « wow ».
- On parle de dinosaures bon sang ! Ils sont déjà très « wow » à la base.
Ils passèrent sous l’arche d’entrée, traversèrent le hall et empruntèrent les larges escaliers qui faisaient face à l’entrée et qui les emmenait au niveau de l’entrée des gradins.
- Selon nos experts en marketing, ce sera bientôt plus le cas et l’Indominus rex va nous permettre de rester sur le devant de la scène encore un bon bout de temps. Dit-elle en souriant d’un air suffisant.
- Les experts en marketing…Répéta Owen en esquissant un rictus. Tout comme les analystes en politique, ce sont juste un ramassis de branleurs qui se la ramènent avec leurs stats. Et ce nom digne d’un mauvais dessin animé pour enfants…
Une fois arrivés au sommet des escaliers, ils empruntèrent un couloir large sur leur droite et qui décrivait une courbe dans la pénombre.
- On avait besoin de quelque chose d’effrayant mais aussi de facile à prononcer. Se justifia la directrice. Tu devrais entendre un enfant de quatre ans essayer de prononcer Archaeornithomimus.
- Parles pour toi… Marmonna-il. Que dis-tu d’Albadrakon imperator ou Dragon blanc empereur ? Non seulement, c’est classe mais c’est surtout plus sérieux et le pire dans tout ça, c’est que ça m’a pris que deux minutes là où je présume que le terme Indominus est le fruit de plusieurs heures de réunion. Ce n’est pas un poil que les gars du marketing ont dans la main mais une touffe complète.
Au bout de quelques mètres, ils tournèrent à gauche et passèrent sous une arche, ressortant à l’extérieur parmi les gradins.
- Pas mal mais malheureusement on ne plus faire machine arrière sur ce point. Le nom Indominus rex a été déposé et quiconque l’utilisera dans un but commercial sans notre accord sera poursuivi en justice.
- Ainsi vous l’avez breveté, emballé dans ce joli papier cadeau que l’on appelle marketing et maintenant vous la vendez…Dit Owen sur un ton blasé alors qu’il s’était arrêté pour observer l’arène.
- Oui, c’est ce qui se fait ici depuis le début. Tu as un problème avec ça ?  Lui demanda Claire en posant sa main sur le garde-corps.
- Le problème étant que vous considérez la vie comme quelque chose pouvant être marchandée au même titre qu’un quelconque produit industriel et tout cela n’est que pure aberration. Le brevetage du vivant est une porte ouverte à toutes sortes de dérives. Aujourd’hui, les organismes génétiquement modifiés et dé-éteints sont concernés mais demain à qui le tour ? Aux espèces ayant assuré la survie de l’humanité pendant des millénaires. De quel droit un petit groupe d’individus peut-il prétendre qu’une race ou une espèce entière lui appartient ?
A cette question, Claire ne répondit point et elle lui fit signe afin qu’ils reprennent leur route tandis qu’un silence s’installait, uniquement perturbés par les bruits du chantier environnant.
- Pour l’endormir, quelle dose de tranquillisant a été utilisée ? Demanda Owen, brisant ainsi le silence au bout de quelques secondes alors qu’ils gravissaient les marches menant en haut des gradins.
- Etant donné que son métabolisme est très similaire à celui du tyrannosaure et qu’elle pèse treize tonnes, l’équipe vétérinaire a utilisé la même dose que pour un T.rex de ce poids.
- Ont-ils pris en compte son tempérament ?
- Je suppose mais ça ne doit pas changer grand-chose, non ? De mon point de vue, l’I.rex a le même tempérament que tous les grands carnivores élevés en captivité jusqu’à maintenant. Est-ce si important ? Si oui, pourquoi ?
Une fois arrivés en haut des marches, ils tournèrent à gauche pour longer une allée qui surplombait les gradins dans le but de gagner la salle de contrôle du Colisée et Owen vit une figure en treillis adossée à côté de la porte et en train de fumer une cigarette.
- Quand on dose un tranquillisant, il faut penser non seulement au poids de l’animal mais aussi à son tempérament. Par exemple si tu injectes la même dose à un éléphant, un hippopotame et un rhinocéros, tu obtiendras des réactions différentes selon les espèces : Là où l’éléphant sera immobilisé, l’hippo ne sera que ralenti et le rhino s’énervera. Il en va de même pour les dinosaures et peut-être que les grands dinosaures carnivores ont tous le même comportement pour toi mais la réalité est tout autre puisque là où le T.rex est fortement attaché à son territoire et par conséquent ne le quittera qu’en cas d’extrême nécessité, les allosauroïdes tels que Allosaurus ou Metriacanthosaurus n’hésiteraient pas à te traquer sur d’innombrables kilomètres si l’envie leur en prenait et ce quitte à s’aventurer loin de leurs terrains de chasse habituels. Ce que je veux te dire c’est que vous avez là une créature dont vous ignorez la majeure partie du comportement et qui, si les rumeurs sont justes, s’est déjà révélé imprévisible au point d’avoir failli tuer quelqu’un. J’espère que le nouveau véto sait ce qu’il fait car sinon on risque d’avoir une surprise.
- Justement tu es là pour nous aider là-dessus alors cesse d’être négatif et montres-toi coopératif s’il te plaît. Lui rétorqua Claire. Bon, je te laisses ! Le lieutenant Brunet et ses hommes t’assisteront lors de l’inspection, ils doivent être dans la salle de surveillance. Essaies de m’envoyer ton rapport avant le nouvel an et si on se revoit pas d’ici là, je te souhaite un joyeux Noël !
- Joyeux Noël à toi aussi. Répondit Owen alors que Claire avait déjà tourné les talons et qu’elle marchait à vive allure vers la sortie.


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#51 10-02-2017 19:08:28

The Geeky Zoologist
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

Salutations,

Comme annoncé dans le post précédent, je vous ai promis du contenu pour cette semaine et afin de tenir parole, je vous ais préparé une carte d'Isla Nublar.
Cette carte a pour principal but de vous familiariser avec ma vision d'Isla Nublar et pour vous aider à vous repérer, des numéros correspondant à des lieux ou scènes du premier film y figurent.

Carte :

843092NublarmapwithJPscenes.jpg

Légendes :

Milieux

Spoiler: Cliquer pour lire

Bleu foncé : Eau salée
Bleu clair : Eau "douce"
Vert foncé : Forêts
Vert clair : Milieux ouverts
Gris : Champs de lave
Jaune : Plages
Marron : Rocailleux (Montagnes et Falaises)

Scènes et lieux du premier film :

Spoiler: Cliquer pour lire

1 : Arrivée en hélicoptère
2 : Hélisurface près de la cascade
3 : Lagune des Brachiosaures
4 : Centre des visiteurs
5 : Enclos des Raptors
6 : Grande Porte
7 : Enclos du T.rex
8 : Tricératops malade
9 : Mort de Nedry
10 : Poursuite de la jeep
11 : Chant des Brachiosaures
12 : Oeufs
13 : Troupeau de Gallimimus
14 : Escalader la clôture

Comme vous l'aurez peut-être remarqué en inspectant cette carte que le seul élément de mon Jurassic World qui y figure est le lagon. Je profite de cette occasion pour vous dire qu'une autre carte, bien plus complète, arrivera bientôt et elle figurera les principales installations et attractions de Jurassic World, ce qui je pense, vous aidera à suivre les pérégrinations des personnages.

J'espère que cet avant-goût de la carte à venir vous plaît malgré les défauts qui peuvent s'y trouver (je pense plus particulièrement au "coloriage" fait sur Paint approximatif par endroits^^) et en attendant il ne me reste plus qu'à vous dire à bientôt !

Dernière modification par The Geeky Zoologist (10-02-2017 19:10:33)


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#52 25-02-2017 19:43:19

The Geeky Zoologist
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

Bonsoir à tous,

Je vous informe que le chapitre VII est dorénavant disponible à l'adresse suivante :
https://www.fanfiction.net/s/12210007/8 … lternative

Comme d'habitude, n'hésitez pas à me faire part de vos impressions et d'ici là, je vous souhaite une bonne lecture et une agréable soirée.


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#53 05-03-2017 19:48:16

The Geeky Zoologist
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

Bonsoir à tous,

Comme promis il y a un peu plus de deux semaines, voici une première version de la carte d'Isla Nublar en 2017 (non exhaustive).

469142NublarmapamodifpourJWmapmettresurforum.jpg

Légendes :

Milieux :

Bleu foncé : Eau salée
Bleu clair : Eau "douce"
Vert foncé : Forêts
Vert clair : Milieux ouverts
Gris : Champs de lave
Jaune : Plages
Marron : Rocailleux (Montagnes et Falaises)

Infrastructures :
Etoile rouge : La Citadelle (bâtiment administratif)
Carré noir : Hub important (contient une station de monorail)
Cercle noir : Station de monorail
Traits gris : Monorail
Traits orange : Téléphérique

Lieux interdits d'accès au public (numéros rouges) :
1 : Centrale géothermique
2 : Enclos de quarantaine
3 : Enclos des Achillobators (programme de recherche I.B.R.I.S)
4 : Manoir de Masrani
5 : Burroughs (Village principal des employés)
6 : Caserne de la Garde Grise
7 : Gurney (Second Village des employés)

Installations touristiques (numéros noirs) :
1 : Colisée de l'I.rex
2 : Falaise des Quetzalcoatlus
3 : Complexe hôtelier des sources chaudes
4 : Lodges
5 : Volière de la rivière
6 : Tour panoramique et montagne russe La Guerre des Os.
7 : Centre de la Découverte, Main Street, Promenade.
8 : Porte Noire et Place Hammond.
9 : Marina

Attention, certains lieux mentionnés sur la carte ne feront pas partie de l'intrigue tandis que d'autres que vous aurez le plaisir de découvrir plus tard n'y figurent pas.

Etant donné que j'aurais beaucoup de boulot pour la fac à faire dans les prochaines semaines, je ne suis pas en mesure de vous annoncer quand exactement le prochain chapitre sortira mais pour vous faire patienter, je compte vous présenter les attractions du parc et d'ici là, je vous souhaite une bonne soirée.

A ciao, bonsoir !


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#54 05-03-2017 21:14:48

Spyrex
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

Pas mal, tu l'as faite tout seul ?


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#55 05-03-2017 21:45:56

The Geeky Zoologist
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

Ouaip.
D'abord j'ai imprimé une carte trouvée sur le web, ensuite je l'ai décalquée (la technique des gens qui ne savent pas dessiner comme moi) avant de scanner la feuillé décalquée pour pouvoir travailler dessus avec Paint.
En soit le résultat final est améliorable mais n'ayant pas de grosses compétences en cartographie, j'ai fait comme j'ai pu.

Dernière modification par The Geeky Zoologist (05-03-2017 21:46:16)


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#56 08-03-2017 18:27:27

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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

The Geeky Zoologist a écrit :

En soit le résultat final est améliorable mais n'ayant pas de grosses compétences en cartographie, j'ai fait comme j'ai pu.

C'est pas pour te vexer mais t'as raison, on peut toujours s'améliorer mais ta carte est franchement sympathique et bien faite, selon mon avis. wink

EDIT: N'allez pas croire que je dis ça parce que je suis un lèche cul, non, je ne le suis pas.

À part ça, je viens de lire ton dernier chapitre publié et, celui-ci m'a fait un "effet whaou" yikes , si tu vois ce que je veux dire ! tongue
J'adore comment tu as présenté les relations entre les différents personnages dont je trouve certains intéressant et sympa.
J'aime bien aussi comment tu as expliqué la présence de l'implant GPS de l'I-Rex par une opération chirurgicale.

Dis donc, la deuxième partie de l'évasion, ce serait pas un copier-coller de la scène du film, par hasard ?

(Je connais déjà la réponse, c'est juste pour te taquiner  wink )


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#57 09-04-2017 06:45:40

Monsieur ADN
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

The Geeky Zoologist a écrit :

Bonsoir à tous,

Le chapitre 5 intitulé Sunset O'er Isla Nublar est disponible à l'adresse suivante : https://www.fanfiction.net/s/12210007/6 … lternative

Comme d'habitude, je vous souhaite une bonne lecture en attendant impatiemment vos retours et commentaires.

Chapitre 5  : Sunset O'er Isla Nublar

The Geeky, avec beaucoup de retard (changement de situation toussa), j'ai commencé à reprendre la lecture de ta fic ce matin là où je m'étais arrêté la dernière fois.

Et bien l'avis est toujours aussi positif, j'ai beaucoup apprécié cette conversation Wu/Masrani me faisant ô combien rappeler la conversation Hammond/Wu du roman.

Le débat sur la mise à jour des dinosaures pour qu'ils soient plus proches de la réalité paléontologique est passionnant, la saga devrait avoir un débat de ce genre dans un film, histoire de concilier le grand public avec les récentes découvertes.

La biographie de Wu est très bien imaginée et l'on se rend mieux compte de la frustration qu'il éprouve.

Hâte de lire la suite. ^^

Dernière modification par Monsieur ADN (09-04-2017 06:47:28)


"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton

Hors ligne

#58 24-05-2017 16:56:10

The Geeky Zoologist
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

Bonjour à tous,

Tout d'abord je tiens à m'excuser de ne pas avoir animé ce topic depuis un certains temps (les partiels toussa...) mais j'ai le plaisir de vous annoncer aujourd'hui que le processus d'écriture a repris depuis environ deux semaines et que je suis en mesure de publier la première moitié du Chapitre VIII : Le calme avant la tempête.

Cependant, j'ai aussi opéré à quelques changements d'ordre mineur dans les chapitres précédents (rien qui ne chamboule l'intrigue rassurez-vous) tels que des ajouts de lignes de dialogue ou des modifications de certains détails (Ainsi, ne vous étonnez pas par exemple si les yeux de Claire sont précisés comme étant verts dans ce chapitre et non plus bleus comme spécifié dans le chapitre II). Un Journal des modifications sera publié ici lorsque les chapitres auront été corrigés sur Fanfiction.net.

Maintenant place à la moitié de chapitre citée en début de post, en vous souhaitant bien entendu une bonne lecture.


                                                   Chapitre VIII : Le calme avant la tempête
                                                                        (partie 1/2)



Au moment où la sirène de l’alarme retentit dans toute la caserne de la Garde grise, tous les rangers foncèrent vers l’armurerie sans perdre un instant tandis qu’une voix synthétique féminine annonça le niveau d’alerte et le secteur concerné dans l’intercom :
- Attention ! Alerte écarlate, secteur sept. Alerte écarlate, secteur sept. Répéta-elle de façon monotone.
- Ecarlate ? C’est le niveau d’alerte maximum… Déclara Ben, la mine sombre.
Le système d’alerte du parc comportait cinq niveaux d’alerte associés à une couleur différente : blanc, jaune, orange, rouge et écarlate ; le niveau d’alerte écarlate étant le plus élevé et correspondait à la présence d’une menace certaine dans au moins l’un des sept secteurs du parc et à laquelle les gardes devaient répondre en déployant une partie conséquente de leurs effectifs dans le secteur concerné.
- Et ça concerne le secteur sept, le nord. J’espère que ce n’est pas le Sibo. Ajouta Tamara, inquiète, alors qu’ils couraient côte à côte dans le couloir menant au vestiaire.
- Si ce n’est pas le Sibo, c’est sûrement l’I.rex. Quoiqu’il en soit, c’est la merde dans les deux cas mais je préférerais que ce soit quand même le premier.
Ils traversèrent en trombe le vestiaire et pénétrèrent dans l’armurerie où le sergent Bellamy était en train de faire un discours tout en installant divers équipements de protection par-dessus son treillis :
- J’espère que vous avez tous fait vos prières et que vous êtes passés aux chiottes parce que je ne tiens pas à avoir une odeur de chiasse dans les narines lorsqu’on fera face à la dame blanche parce que oui, elle vient de se barrer, leur apprit-elle. Ne me demandez pas comment et pourquoi, j’en sais que dalle alors magnez-vous le cul pour enfiler votre barda parce qu’elle ne va pas se capturer toute seule !
Les rangers coururent alors vers une série de placards pour en sortir un attirail d’équipements de protections présentant incluant un tour de cou, des gants en cuir, des épaulières, des protège avant-bras, des jambières et un gilet pare-lames présentant un curieux motif en forme d’écailles.
Une fois cet équipement installé par-dessus leur treillis, les rangers auraient fortement ressemblés à une unité anti-émeute ou d’intervention plus conventionnelle si ce n’est leur casque, composé non seulement d’une calotte hémisphérique, d’une visière rétractable pour chaque oeil et d’un couvre-nuque mais aussi d’un court nasal et de paragnathides protégeant les joues, ne laissant qu’une ouverture partant du menton pour rejoindre les yeux en formant un « Y ». Ainsi il était bien différent de ceux adoptés par la majeure partie des forces armées contemporaines car ressemblant plutôt à un mélange entre le casque de cavalerie de l’empire romain tardif et la barbute, un heaume en vogue dans l’Italie du XVème siècle, et ce malgré la présence d’une petite caméra embarquée fixée sur le côté droit du casque.
- Kosta, Alenko ! Veuillez prendre l’équipement du lieutenant Brunet, du caporal Darbinian et des deuxièmes classes Velasquez et Tian pour les apporter au Pegasus. Ordonna Bellamy aux premiers rangers qui eurent terminé d’installer leur équipement.
Lorsque ce fut le cas pour Durant, celle-ci s’avança vers les présentoirs formant des rangées parallèles s’étirant sur toute la longueur de la pièce afin d’y aller prendre ses armes.
Durant une Mission de Capture de Gros Gibier, ou MCGG dans le jargon de la Garde, les rangers d’un même peloton étaient divisés en cinq classes, chacune ayant un rôle et un équipement spécifique :
Il y avait les rôdeurs, équipés de fusils de précision ou d’arcs à poulie et présentant un équipement plus léger que ceux des autres classes, faisant ainsi d’eux les tireurs d’élite et les éclaireurs de la Garde et dont le mode d’action reposait sur la discrétion, la rapidité et la précision ; les fusiliers, ayant des fusils taser en tant qu’arme principale et qui entraient en jeu si l’animal n’a pas pu être tranquillisé par les rôdeurs; les Rétiaires, équipés d’un fusil à filet et dont le but était de limiter les moyens offensifs et défensifs de l’animal en l’incommodant avec un filet projeté; les Hoplomaques, probablement les rangers les plus atypiques car rappelant les hoplites de la Grèce antique avec leurs aiguillons électriques aussi longs que des lances et leurs boucliers ronds, se servant des premiers pour harasser l’animal ou le maintenir dans une zone précise afin d’offrir aux tireurs une chance d’atteindre leur cible; et les techniciens de terrain ou techs dont le but principal était de piloter les drones.
En tant que fusilier, Durant prit un fusil taser ainsi qu’un sabre qui pouvait servir d’arme de mêlée dans les cas où la situation dégénérait mais qui était aussi particulièrement utile pour se frayer un chemin parmi la végétation dense de la jungle. Elle rangea son sabre dans le fourreau accroché à sa ceinture et entra dans le garage, dont l’entrée était située à l’extrémité opposée de celle des vestiaires, et rejoignit les véhicules d’intervention, un Hummer et deux Marauder peints en vert sombre et arborant sur leurs portières les cinq étoiles blanches qui constituaient le logo de la Garde.
La jeune soldate grimpa à l’arrière de l’un des Marauder où sept de ses collègues l’attendaient et étant la dernière à rejoindre ce véhicule, elle prit soin de fermer la portière arrière avant de s’asseoir sur l’une des deux banquettes disposées en vis-à-vis.
Après avoir jeté un regard dans le rétroviseur pour s’assurer que tout le monde était à bord des véhicules et qu’il eut entendu Durant fermer la portière arrière, le sergent Drekanson fit signe au conducteur de démarrer le véhicule. Cependant, il attendit que le Hummer dans lequel se trouvait le capitaine Hamada sorte du garage en premier et n’ouvre la marche avant de le suivre le long de la route qui descendait en pente douce jusqu’au portail délimitant l’entrée de la caserne.
Sur leur droite, l’hélicoptère de la garnison, un hélicoptère Bell UH-1D Iroquois baptisé Pegasus, était toujours en train d’être préparé et il n’allait pas décoller avant plusieurs minutes mais lorsque le trio de véhicules arriva au portail, il fut rejoint par le lieutenant Glenmore et une douzaine de cavaliers parmi lesquels figuraient les deux Forrester.
Le convoi ainsi formé passa le portail qu’on ouvrit devant eux et tournèrent sur leur droite pour prendre la direction du pont établit au-dessus de la rivière et à partir duquel partait la route qui menait au nord en passant à travers la Réserve.
L’entrée du pont était barrée par un portail gardé par deux miradors reliés entre-deux par une passerelle et au pied desquels se trouvaient deux gardes et lorsqu’ils virent le convoi arriver, ils commencèrent à faire coulisser le portail.
Lorsque le portail fut grand ouvert, le lieutenant Glenmore fit un signe à ses hommes puis il donna un coup d’éperon à sa monture et lui et ses subordonnés passèrent le portail et traversèrent le pont au galop, suivis par les véhicules.


Quand la Mercedes alla se garer sur le parking du bâtiment administratif, ses pneus produisirent un crissement en raison de la brutalité avec laquelle Claire négocia son créneau, menaçant même d’érafler l’une des voitures garées à côté.
Sans plus attendre, la directrice sortit de son véhicule et commença à trottiner vers les grands escaliers menant aux portes de l’édifice. Lorsqu’elle commença à les gravir, Claire sortit son smartphone, composa le numéro de son assistante et il se passa de longues secondes avant que celle-ci ne décroche.
- Oui Claire ? Qu’il y a-il ? Demanda la voix à moitié endormie de Zara.
- Zara ? On a eu un gros problème dans le nord de l’île…
- Un problème ? Quel genre de problème ?
Claire, venant de pénétrer dans le lobby, attendit qu’elle soit hors de portée de voix du réceptionniste et du vigile avant de répondre à Zara.
- Un dégagement de gaz carbonique plus important que d’habitude a été mesuré près de l’un des lacs acides, mentit-elle. Je dois superviser l’évacuation du secteur sept donc ça me gêne de te le demander mais peux-tu garder un œil sur Zach et Gray pendant que je m’occupe de ça. J’avais prévu de les emmener au safari donc est-ce que tu peux les attendre là-bas s’il te plaît ?
- Bien sûr. Je m’habille et j’y vais.
- Merci beaucoup Zara ! Je rappellerais une fois la situation réglée.
Avant que son assistante n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit, Claire raccrocha et rangea le smartphone dans la poche de son pantalon tandis qu’elle traversait l’atrium en pressant le pas pour entrer dans l’ascenseur dont les portes étaient en train de se fermer. Elle à se glisser à l’intérieur in extremis et sur le coup, les autres usagers se demandèrent les raisons d’un tel empressement et Claire dut faire un effort important afin de ne pas avoir l’air paniquée bien que les gouttes de sueur qui coulaient le long de son front et de son cou trahissaient son stress.
Lorsque Claire pénétra dans la salle de contrôle, les techniciens se turent et se retournèrent pour la dévisager comme s’ils attendaient à ce qu’elle prononce un discours décrivant la gravité de la situation mais au lieu de ça, la directrice se contenta de s’avancer jusqu’à la rambarde située derrière le bureau de Lowery et de fixer la carte en temps réel de l’île sur laquelle on avait délimité les différents secteurs. Les limites du secteur sept, celui occupant une grande partie du nord de l’île, apparaissaient sous forme d’un trait épais en rouge écarlate tandis que celles des secteurs quatre et six, correspondant respectivement à la Réserve et aux Monts Brumeux, n’apparaissaient que sous forme de fins pointillés clignotant de temps à autre, signifiant que ces secteurs étaient toujours en activité mais que la vigilance y était accrue.
- Où est-il ? S’enquit-elle sur un ton monotone.
- Il vient de franchir la tranchée et se dirige actuellement vers les pentes orientales du Mont Sibo. Répondit Vivian.
- Et étant donné qu’il peut courir jusqu’à une vitesse de quarante-huit kilomètres par heure, il avance vite mais la Garde grise vient d’envoyer un peloton pour l’intercepter et j’ai pris l’initiative de faire évacuer tout le secteur nord. Ajouta Lowery
- J’espère pour vous que vous n’avez pas crié sous les toits qu’il y avait un grand carnivore en cavale… Dit Claire, alarmée.
- Non, pour éviter de répandre la panique j’ai suivi le protocole et une alerte au gaz carbonique a été lancée. La rassura le technicien en chef. Faudra peut-être songer à le changer un de ces jours parce qu’ils font aussi le coup de l’alerte au gaz dans les films quand il faut évacuer un quartier alors que le danger est tout autre.
- Vous en avez informé Monsieur Masrani ? Demanda Claire.
- Pas encore mais je vais le faire de ce pas. Lui informa Vivian.
- Vivian, posez ce téléphone ! Ordonna Claire sur un ton autoritaire lorsqu’elle la vit composer le numéro du propriétaire du parc.
- Mais le protocole veut que…Commença la technicienne en bafouillant.
- Je connais les protocoles. La coupa sa supérieure. Pour l’instant, je ne préfère pas le mettre au courant car vous savez comment il est avec sa manie de fourrer son nez partout dès qu’il y a un pet de travers ? Je suppose que oui et c’est pourquoi je n’aimerais pas l’avoir dans les pattes.
A contrecœur, Vivian acquiesça et reposa le téléphone mais son collègue ne semblait pas être de cet avis.
- Dans ce cas, j’espère que vous assumerez votre non-respect du protocole et que vous ne rejetterez pas la faute sur nous lorsqu’il viendra vous voler dans les plumes pour l’avoir laissé dans l’ignorance. Objecta Lowery.
- Je ne suis pas idiote, rétorqua Claire sèchement. Masrani sera mis au courant de la situation mais seulement en temps et en heure lorsque nous aurons repris le contrôle de la situation mais pas avant, c’est compris ?
- Si nous arrivons à reprendre le contrôle. Imaginons que nous arrivons à capturer l’I.rex sans faire d’histoires, il vous faudra toujours expliquer les morts de trois personnes et l’hospitalisation d’une autre. Qu’allez-vous dire à leurs familles, hein ? Lui demanda-il sur un ton insistant.
- Je l’ignore pour le moment mais Lowery, juste un truc. Si vous comptez me faire part de vos sermons le reste de la journée au lieu de vous concentrer sur votre travail, je crois que je vais mettre ma menace de tout à l’heure à exécution une fois ce bordel réglé. Donc si vous tenez à votre satanée moustache de hipster, bouclez-là et cessez de me les briser, merci !
- C’est vous le patron après tout… Soupira Lowery.
Il hasarda un bref regard par-dessus son épaule et vit que les mains de Claire étaient aussi fermement agrippées sur de la rambarde que des serres autour d’une branche tandis que les yeux d’émeraude de sa supérieure étaient fixés sur l’écran de Vivian comme s’ils étaient à l’affût d’une information particulière.
Parmi les images des caméras de surveillance qui défilaient sur les bords latéraux de l’écran, Claire cherchait celle provenant de la station de monorail aménagée sous la place Hammond et où ses neveux étaient supposés l’attendre. Lorsqu’un visuel de la dite station apparut, elle ne vit qu’une masse grouillante de visiteurs attendant impatiemment devant les portes du véhicule. Quand celles-ci s’ouvrirent, Claire crut reconnaître une petite tête brune aux cheveux bouclés mais la distance qui la séparait de l’écran et la taille de la fenêtre l’empêchèrent de s’assurer qu’il s’agissait de Gray ou non.
Deux rangées devant, l’un des techniciens, un costaricain du nom de Quintero, venait de décrocher son téléphone et conversait en espagnol avec son interlocuteur :
- Quién ? Juan de la Roya y Elias Escarcéga ?
- Qu’il y a il Quintero ? Demanda Lowery
- C’est le contremaître. Deux des ouvriers sont portés disparus. Ils étaient en train de faire des travaux de débroussaillement à l’ouest de l’arène lors de l’évasion.
- Bradford, informez les rangers que leur mission a un nouvel objectif. Ils doivent retrouver les ouvriers et les secourir. Commanda Claire. Je ne laisserais personne d’autre mourir aujourd’hui !
- Oui, madame !


- Entendu Contrôle. Hamada, terminé. Déclara le capitaine des rangers en reposant la radio dans son support.
Bradford venait de l’informer de l’évolution de la situation et étant donné que la conversation avait eu lieu sur un canal ouvert, elle a été suivie dans les autres véhicules.
- Katashi ?
- Oui, Gilles ?
- Nous avons fini d’évacuer le Colisée et je peux examiner les lieux avec Darbinian pour tirer ça au clair.
- Bien reçu. Retrouvez-nous au point de rendez-vous. Répondit Hamada. Erin ? Quelle est votre position ?  Demanda-il à la pilote du Pegasus.
- Nous venons de passer au-dessus du long lac. Je vous ai en visuel à douze heures et Glenmore à dix heures. L’informa la pilote qui avait vu de loin les cavaliers se séparer du convoi pour prendre la direction du nord-ouest afin d'aller patrouiller le long de la clôture périphérique de la Réserve.
- Reçu. Après avoir déposé Velasquez et Tian au portail de la trouée, serait-il possible que le Pegasus fasse un survol de la lisière afin de débusquer l’I.rex au moment où elle quittera le couvert de la jungle ? 
- Si le brouillard n’est pas trop épais, ça devrait le faire.
- Bien. Hamada, terminé.
- Laurence, terminé.
Hamada éteignit la radio et regarda la piste devant lui tandis qu’ils roulaient sur la route de service qui longeait la corniche surplombant la rivière avant de sortir de la Réserve et de passer non loin de la grande volière. En regardant dans le rétroviseur, il vit les arceaux tentaculaires de celle-ci s’éloigner peu à peu tandis que devant, le manoir de Masrani apparut au détour d’une trouée dans la jungle alors que le bruit produit par les rotors du Pegasus se faisait de plus en plus audible. Quelques secondes plus tard, il vit l’hélicoptère les survoler et continuer de voler droit vers le nord.


La tête reposée sur son poing, Gray regardait d’un air éteint le paysage défiler depuis le monorail dans lequel lui et son frère avaient pris place. Normalement leur tante aurait dû venir les rejoindre à la station mais ils eurent beau l’attendre jusqu’à l’arrivée du monorail, elle ne vint pas et ne voulant pas attendre vingt minutes supplémentaires à attendre le monorail suivant, ils montèrent quand même dans le véhicule. Celui-ci était en train de circuler à plus de soixante kilomètres par heure le long des versants d’une chaîne de montagnes courant sur près d’une vingtaine de kilomètres le long de la côte ouest, agissant comme une muraille naturelle entre celle-ci et l’intérieur de l’île.
- Eh Gray qu’est-ce qu’il y a ? Demanda Zach en constatant la mine de son frère.
- Rien. 
- Je te demande ça que car t’as pas arrêté de tirer la gueule depuis qu’on est monté dans le monorail. Tu sais pour le nombre de fois où tu as harcelé papa et maman pour venir ici, ils n’aimeraient pas savoir que tu en as passé une partie du séjour à bouder. C’est à cause de Claire ? Ne t’en fais pas pour ça. Elle a probablement eu un petit contretemps qui l’a empêché de nous rejoindre à temps, rien de bien méchant si tu veux mon avis.
- Tu ne penses pas qu’elle nous aurait déjà prévenus ? Je suis sûr qu’elle nous a oubliés.
Leur discussion fut interrompue en plein cours par le jingle de l’intercom du monorail et une voix féminine synthétique déclara :
- Chers visiteurs, votre attention s’il vous plaît ! En raison de difficultés techniques, l’accès aux Sources Chaudes et à La Falaise des Quetzalcoatlus est coupé et par conséquent, le village safari marquera le terminus de ce monorail. Nous nous excusons pour le désagrément encouru et nous vous remercions pour votre compréhension. Merci.
La nouvelle souleva des exclamations de protestations de la part des visiteurs voulant se rendre là-bas et une mine renfrognée apparurent sur leurs visages alors que le toit en chaume de la station de monorail du village safari commença à se dessiner au sommet d’une colline devant eux.
- On est bientôt arrivés ! Je te parie qu’elle nous attend déjà au safari. Déclara Zach.
Une fois le monorail arrêté à la dite station, ses portes s’ouvrirent et tous les passagers en descendirent tandis que d’autres touristes montèrent à bord.
Les Mitchell quittèrent la station et s’engagèrent dans le chemin qui sinuait au milieu de la végétation tropicale en les emmenant vers l’entrée du village, marquée par une sculpture en bois grandeur nature représentant deux dinosaures à bec de canard en plein combat et sous laquelle les visiteurs passaient, émerveillés par le réalisme et l’illusion de mouvement dégagée par les animaux qui dressés sur leurs pattes arrières, se donnaient des coups à l’aide de celles de devant tandis que l’un d’eux tentait de mordre l’autre.
Une fois passé sous la sculpture, les visiteurs pénétrèrent dans le village proprement dit, séparé par la jungle environnante par une palissade, et se retrouvèrent sur une surface en terre battue faisant office de place et où des étals avaient été installés, des employés y vendant des rafraîchissements, des snacks mais aussi des œuvres issues de l’artisanat costaricain, ce qui donnait l’impression d’être au milieu d’une bourgade reculée quelque part au beau milieu de l’Afrique ou de l’Amérique du Sud, impression renforcée par les toits de chaume et les murs à la texture argileuse des quelques bâtiments qui constituait le village.
Cependant la plupart des visiteurs ne s’arrêtèrent pas et traversèrent la place pour marcher en direction d’une plate-forme d’observation orientée en direction du Mont Sibo et surplombant des prairies au centre duquel se trouvait un point d’eau. Certains s’arrêtèrent au niveau de la plateforme afin de prendre en photo les animaux qui se désaltéraient au point d’eau mais leur attention se porta rapidement sur un ballon à air chaud aux couleurs du parc qui était en train de surgir de derrière les arêtes d’une petite chaîne de montagnes avant de passer devant le volcan en survolant le tapis de verdure que constituait la jungle de l’île, semblant s’étendre sur des kilomètres et des kilomètres  et qui vu sa taille devait renfermer bien des merveilles et des secrets.
De leur côté, Zach et Gray suivirent les panneaux indiquant la direction à prendre pour rejoindre l’attraction Expédition : Monde Perdu, située à une centaine de mètres à l’est du village, et alors qu’ils déambulaient le long d’une allée qui descendait en pente douce, le portable de Zach vibra dans la poche de son pantalon.
- Gray ? Claire m’a envoyé un texto. Annonça-il à son frère après avoir sorti son téléphone. Elle a un problème urgent à régler et elle ne pourra pas être avec nous aujourd’hui. Elle a envoyé Zara nous rejoindre devant le safari.
- Bien sûr qu’elle a un problème urgent… Rétorqua Gray dans un soupir.
- Un job comme le sien implique de grandes responsabilités et elle ne peut pas se libérer comme ça. 
- Mais elle nous l’avait promis ! J’ai l’impression qu’elle n’a rien à faire de nous, qu’on la gêne et que c’est pourquoi qu’elle envoie sa larbine nous surveiller.
- Surveille ton langage petit merdeux ! Le réprimanda son frère. La larbine comme tu l’appelle à un nom. Elle s’appelle Zara et j’ai pu lui parler hier soir, elle est gentille en fait.
- Tu dis ça parce qu’elle t’intéresse. Je t’ai vu mater ses fesses hier.
- Gray, ne sois pas ridicule…Non seulement, elle est fiancée mais en plus elle a genre presque quinze ans de plus que moi.
- Apparemment la différence d’âge ne te gênes pas tant que ça puisque maman m’a dit qu’elle t’a surpris un jour en train de draguer l’une de ses collègues.
- C’était rien de sérieux, c’était plus pour s’amuser. Avoua l’aîné d’un air désinvolte après avoir lâché un rire nerveux. C’est ce qu’on appelle le flirt, c’est comme un jeu si tu veux. Tu comprendras quand tu seras plus grand…
- Arrêtes te dire ça, on dirait que tu te prends pour papa. Se plaignit Gray.
- Vu que tu ne le vois pratiquement plus jamais, faut bien que quelqu’un t’explique les choses de la vie.
Ils arrivèrent au niveau d’un croisement à deux embranchements. Celui sur leur gauche menait à Expédition : Monde Perdu et celui à leur droite menait au Bosquet des Géants, une petite forêt d’Araucaria où l’on circulait entre les arbres via des passerelles dotées de plateformes de nourrissage où les visiteurs étaient invités à nourrir certains des herbivores de la Réserve avec des branches lors d’animations ayant lieu à certaines heures de la journée
Cependant, les Mitchell ne comptaient aller au Bosquet des Géants que plus tard et ils empruntèrent plutôt l’embranchement de gauche puis au détour d’un virage, ils arrivèrent en vue d’un bâtiment au toit pointu à côté duquel se trouvait un rocher aux bords déchiquetés et arborant un écriteau portant le nom de l’attraction. Lorsqu’ils s’approchèrent du bâtiment, leur attention fut captée par l’écran d’affichage située juste au-dessus de l’entrée.

                                                                     Temps d’attente estimé :
                                                                              40 minutes

- Quarante minutes ? Fais chier… Dit Zach.
- C’est pour ça qu’on aurait dû venir plus tôt mais bon puisqu’il fallait attendre Claire… Fit son frère en levant les yeux au ciel. Allons-y tout de suite car ça va être pire en milieu de journée.
- Et à propos de Zara ? On doit l’attendre ici je te rappelle !
- Tu n’as pas besoin d’elle pour faire cette attraction, si ? Demanda Gray sur un ton narquois. Elle n’a qu’à nous attendre au village au pire. Viens !
-  Ouais, peu importe ! Soupira Zach avant d’aller rejoindre son frère qui ne l’attendit même pas pour se glisser dans la queue, dont l’entrée se situait dans le bâtiment au toit pointu.
Ils y attendirent pendant de longues minutes, inconscients de l’opération qui était en train de se préparer à seulement quelques kilomètres de là et dont la sécurité de tous les visiteurs allait dépendre de son succès.


- Gilles, vous avez du nouveau concernant les ouvriers ? Demanda Hamada dans l’oreillette du Lieutenant Brunet.
Lui et le caporal Darbinian s’étaient aventurés dans un sous-bois à l’ouest du Colisée pour partir à la recherche des ouvriers disparus. A leur arrivée, ils avaient trouvés leurs outils abandonnés à même le sol ainsi qu’un walkman. Lorsque Darbinian mit l’un des écouteurs à son oreille, elle s’aperçut qu’il passait toujours l’album d’un groupe de musiciens traditionnels costaricains. Son propriétaire n’avait rien entendu venir. Songea-elle.
- On a retrouvé l’un d’entre eux, ou du moins une jambe… Répondit le ranger français laconiquement en regardant sa collègue russe mettre dans un sac plastique une jambe sectionnée au niveau de la rotule et autour de laquelle des moucherons commençaient déjà à voleter.  Concernant l’autre, on a retrouvé une série d’empreintes de bottes menant vers l’ouest. Compléta-il.
- L’un d’eux est toujours en vie mais il ne pourra pas distancer l’I.rex éternellement. Il nous faut agir vite sans toutefois nous précipiter au risque de courir droit au désastre. Retrouvez-nous à la clairière.
- Entendu. Brunet, terminé.
A bord de son hummer, Hamada ouvrit un canal ouvert car il comptait briefer ses hommes avant de démarrer la mission.
-  Votre attention s’il vous plaît. Déclara-il gravement. Je vous informe que nous arriverons aux coordonnées dans moins de quatre minutes et trente secondes. Etant donné la nature de notre objectif, je souhaite vous rappeler certains points de la stratégie mise en place au cas où ce jour arriverait. Vous savez tous de quoi l’Indominus est capable donc gardez vos distances entre elle et vous coûte que coûte. Si elle charge, ce sera aux hoplomaques de s’interposer et de la distraire pendant que les tireurs effectueront un repli tactique. N’oubliez pas que la peau de son dos et de ses flancs est trop épaisse pour nos armes et donc il vous faudra viser le ventre ou le cou, ses points faibles.
Hamada marqua une pause puis demanda à ses hommes :
- Compagnons, quelle est notre devise ?
- Cave Dracones ! Clamèrent-ils tous en cœur haut et fort pour s’encourager les uns les autres.
- Prenez garde aux dragons, oui. Préparez-vous !
Ayant prononcé ainsi son discours, Hamada éteignit la radio et la remit sur son support alors que les véhicules filaient sur la route en terre battue qui les emmenait en direction du Mont Sibo.
Dans le marauder qui fermait la marche, Durant était en train de passer nerveusement ses doigts sur son fusil et voyant cela, Percy Baker, qui était en train de siffloter un air martial tout en tapotant sur ses genoux comme s’il mimait des percussions, lui demanda sur un ton taquin :
- Alors Durant, on balise pour sa première MCGG ?
- Arrêtes j’ai l’impression d’être mon grand-père pendant le débarquement de Normandie.
- Ah c’est une chose de trucider des aliens ou des barbares à la pelle dans un jeu-vidéo, c’est est une autre d’aller au-devant d’un bestiau qui peut t’avaler tout cru en un battement de cil. Dit Maleko Cole, un hawaiien mesurant plus d’un mètre quatre-vingt-dix assis à côté d’elle et qui de par sa taille et sa musculature développée, avait l’air d’un véritable colosse en armure, ce qui lui donnait un côté très intimidant bien que ce fut quelqu’un ayant pour habitude d’être bon vivant et enjoué.
- Arrivée estimée dans deux minutes. Annonça le chauffeur.
- Ce soir, nous ferons le réveillon en enfer les amis ! Dit Percy en gloussant nerveusement.
    Le convoi continua sa route sur la piste cahoteuse avant de quitter la piste pour aller se garer dans une petite clairière où Brunet et Darbinian étaient en train d’ajuster leur équipement à côté de leur Jeep. Dès que les véhicules furent à l’arrêt, deux douzaines de rangers en débarquèrent pour se regrouper tandis que Rahim et un autre ranger sortirent deux valises métalliques du coffre du Hummer pour aller les ouvrir au milieu de la clairière. Les valises en question étaient ornées du logo d’Aerospace Dynamix, la filiale toulousaine de Masrani Global spécialisée dans l’aéronautique, et contenaient chacune deux micro-drones Farfadet, de la taille d’une assiette et équipés de caméras panoramiques pouvant voir dans le spectre infrarouge.
- D’après les informations transmises par la puce, l’I.rex se serait arrêtée dans les ruines à trois cent mètres au nord de votre position il y a dix minutes et elle y serait toujours. Leur apprit Bradford à la radio.
- Entendu. Lui répondit Hamada. Déployez les drones !
Grâce à leurs télécommandes, les techs firent décoller les Farfadet qui traversèrent la clairière avant de pénétrer dans la jungle silencieusement et d’être suivis par les rôdeurs, menés par le caporal Darbinian et au nombre de trois sur les vingt-cinq rangers présents.
Ils se distinguaient des autres classes par leurs ponchos à capuche au motif camouflage qui les aidait à se dissimuler en milieu forestier et a peine eurent-ils effectués quelque pas dans la végétation dense qu’ils disparurent de la vue de leurs camarades. Tels des ombres, ils progressaient silencieusement sous les frondaisons bercées par le chant des oiseaux tout en scrutant attentivement les alentours de leurs yeux perçants, inspectant de temps à autre leur smartwatch afin de s’assurer qu’ils avançaient dans la bonne direction.
Accompagnant le reste des rangers qui suivaient les rôdeurs de loin, les techs étaient occupés à piloter les drones qui retransmettaient les images filmées par leur caméra sur l’écran tactile de la télécommande.
Lorsque les drones arrivèrent en vue d’un mur en pierre présentant de nombreuses lézardes et recouvert de plantes grimpantes, ils se dispersèrent pour décrire un périmètre autour des ruines de ce qui fut jadis une petite ville minière, San Fernandez, consumée par les flammes plus de quatre siècles plus tôt lors de l’éruption du Mont Sibo de l’an 1580 qui sonna le glas de cette colonie espagnole.
La ville avait été organisée selon un plan en damier au centre duquel se trouvait la place centrale, bordée de part et d’autre par une église romane et l’hôtel de ville mais avec le temps, les traces de cette organisation s’étaient estompées au fur et à mesure que la jungle avait reconquis la ville dont les rues étaient recouvertes d’herbes folles et de plantes basses et que bien des murs avaient cédés face à l’action des arbres qui avaient parfois poussés à l’intérieur même des maisons.
Quand les rôdeurs arrivèrent à proximité de l’entrée de la ville, ils s’arrêtèrent et Darbinian regarda sa smartwach afin de savoir d’où le signal provenait exactement.
Le curseur affiché à l’écran pointait en direction de l’église dont il ne restait plus que les murs porteurs ainsi qu’une moitié du clocher.
- Le signal provient de l’intérieur de l’église. Cette couarde s’y est sûrement terrée. Dit-elle à voix basse dans sa radio.
- Reçu. Lui répondit Brunet.
Elle vit l’un des drones voler vers la bâtisse puis elle fit des signes à ses compagnons pour les inviter à se déployer près de l’église.
Les rôdeurs acquiescèrent d’un signe de tête puis entrèrent dans la ville avant d’aller se disperser dans les arrières cours et de rejoindre des troncs ou des murs derrière lesquels ils se mirent à couvert, gardant un œil en direction d’une brèche donnant sur le chœur par laquelle l’Indominus était probablement entrée.
Malgré le fait que le toit se soit effondré sur lui-même, il devait régner une certaine pénombre à l’intérieur puisque des arbres avait poussé tout autour du bâtiment et même à l’intérieur, plongeant la nef et le transept dans l’ombre de la cathédrale végétale ainsi formée.
- Prenez de la hauteur pour entrer par le toit. Commanda Brunet par-dessus l’épaule de Rahim.
Celui-ci s’exécuta et le drone s’éleva davantage dans les airs avant de se rapprocher du trou béant en lieu et place du toit mais lorsqu’Hamada vit un air de surprise apparaître sur le visage de Rahim dès qu’il reçut un premier visuel de l’intérieur de l’église, il lui demanda :
- Qu’il y a-il ?
- Je ne suis pas sûr mais…
Hamada ne le laissa pas finir sa phrase et en allant directement examiner lui-même de quoi il en retournait, il haussa un sourcil d’un air suspicieux lorsqu’il se rendit compte qu’il n’y avait rien à l’intérieur de l’église hormis des tas de gravats entouré de buissons et de fougères. L’Indominus n’était pas là.
- Il y a une marge d’erreur de combien de mètres ?
- Dix, Capitaine. Lui rappela Rahim. Mais il n’y a rien non plus autour de l’église.
- Oui, Bradford ? Vous êtes sûr de nous avoir envoyés aux bonnes coordonnées ? Demanda Brunet à leur technicien de liaison avec une pointe de sarcasme.
- Normalement oui. Si vous entrez dans l’église, vous devriez tomber dessus. Rétorqua Bradford.
- Allons-y. Dit Hamada avec empressement. Que l’on tire tout ça au clair.
Une fois arrivés à la limite des ruines, il se retourna vers l’ensemble des rangers pour leur donner des ordres :
- Leif, Patience. Prenez chacun une demi-douzaine d’hommes pour fouiller les ruines. Que Gilles et les autres me suivent à l’église.
Ils s’exécutèrent et le groupe d’Hamada, s’avança vers l’église, aux aguets. Ils furent rejoints en chemin par Darbinian qui secoua de la tête lorsqu’on lui demanda si elle avait vu des traces de l’I.rex.
Le groupe pénétra dans l’église par la brèche et commença à fouiller la bâtisse à la recherche de quelconques indices.
Ils remarquèrent rapidement que l’autel comportait des traces de griffes tandis qu’une percée de taille conséquente à l’endroit où se trouvait le porche auparavant et ils en déduisirent que l’Indominus était entrée dans l’église par la brèche au niveau du chœur avant de traverser la nef et de passer par le porche en forçant son passage.
- Pourquoi elle est passée par là ? Se demanda Baker. Je veux dire pourquoi aller se fourrer dans une cachette limite trop petite pour elle si c’est pour la quitter aussitôt en se taillant une nouvelle sortie au risque de se blesser ? Rien n’était en train de la poursuivre à ma connaissance.
- L’ouvrier. Se rappela Darbinian. Elle n’était pas poursuivie, elle poursuivait.
- Tu penses que l’ouvrier est passé par ici ? Lui demanda-on.
- Je n’en suis pas certaine mais c’est une hypothèse qui se tient. Répondit-elle avant que son regard ne soit attiré par quelque chose gisant parmi les gravats autour du porche. Capitaine, je crois que vous aimeriez venir jeter un œil !
Hamada alla auprès de la rôdeuse et vit la raison pour laquelle elle l’avait mandé : un morceau de chair ensanglanté gisant parmi les gravats dans lequel un objet cylindrique de la taille d’un index avait été encastré, la bio-puce dont on reconnaissant les composantes qu’étaient la micro-puce et la bobine d’antenne. 
- Merde ! Jura Hamada à mi-voix en réalisant la situation.
Il s’agenouilla et en saisissant le morceau pour l’inspecter, il sentit l’une des grosses écailles bulbeuses qui parsemaient la peau de l’Indominus.
- Je crains qu’il nous fasse la traquer à l’ancienne. Ajouta-il.
- Si vous voulez mon avis, je dirais que ça pue la bite ! Déclara Baker après avoir jeté un regard du coin de l’œil au morceau de chair.
- Elle se l’est arrachée ? Ce n’est pas normal ça, je vous le dis. Dit Durant avec inquiétude.
- En quoi pom pom girl ? Si tu te rendais compte qu’on a mis un truc louche dans ton corps, ne chercherais-tu pas à t’en débarrasser même si t’as aucune idée de ce que c’est ? Lui lança Darbinian.
- En attendant, on est bien baisés !  Elle avait dû déjà prendre la poudre d’escampette lorsqu’on est arrivés à la clairière. Grommela Brunet.
Afin de désolidariser la puce de la chair, Hamada dégaina sa dague de chasse et en enfonça la lame sous la puce avant d’appuyer sur la poignée et de servir de la dague comme un levier. Lorsque la puce fut libérée, il la mit dans la poche de son gilet mais en se relevant, il surprit Durant en train d’admirer sa dague.
En effet, la poignée de celle-ci avait la particularité d’avoir été jadis une dent de dinosaure, celle d’un grand carnivore vu sa taille et sa forme, que l’on avait taillée et fixée à une lame avec des lanières de cuir mais ce qui attirait l’œil étaient plutôt les Kanji gravés avec soin sur la dent et dont la signification était inconnue pour la ranger blonde. Cependant, Durant vit que son capitaine était gêné par le fait qu’elle regardait la dague de manière presque indiscrète et celui-ci la rangea derechef dans son fourreau, laissant Durant avec des questions qui lui brûlaient les lèvres mais qu’elle n’osait pas poser directement au japonais, par peur de lui ressasser d’éventuels mauvais souvenirs associés à la dague.
- Katashi ? Héla le sergent Drekanson en entrant dans l’église après avoir fouillé les environs. On a retrouvé des empreintes qui vont vers le nord-ouest.
- Celles de l’I.rex ? S’enquit le capitaine en prenant la direction de la sortie.
- Oui mais pas que. Il y a aussi ce que je pense être celles de l’ouvrier.  Répondit Drekanson gravement.
Les rangers sortirent de l’église et suivirent Drekanson jusqu’à une série de traces fichée dans la terre au milieu de la place à côté de laquelle les autres rangers s’étaient regroupés. Ils reconnurent les empreintes tridactyles du dinosaure mais aussi des traces de bottes en caoutchouc dont certaines étaient partiellement ou totalement recouvertes par celles de l’Indominus.
- Elles se chevauchent. Réalisa Hamada. Il court toujours. Hâtons-nous !
Ils traversèrent le reste de la place en trottant, passant à côté d’une fontaine tarie, avant de contourner l’hôtel de ville et de gravir une pente rocailleuse qui en vérité était une coulée de lave qui s’est solidifiée après avoir englouti une bonne partie de la ville, dont la moitié de l’hôtel de ville.
- Erin ? Vous avez vu quelque chose quitter la jungle ? Demanda Brunet à la pilote du Pegasus.
- Négatif. Et il y a une véritable purée de pois au niveau du Sibo et de La Colère de la Mère, leur apprit Laurence, impossible d’y voir quelque chose depuis les airs. Je crains qu’il ne nous fasse compter que sur les drones et nos yeux pour la retrouver.
L’un des drones, que l’on avait configuré sur le mode infrarouge entretemps, était en tête du cortège en train de chercher les poches de chaleur laissées par les traces de l’ouvrier ou de l’Indominus.
Alors qu’ils progressaient dans une zone d’arbustes et de broussailles ayant poussé sur le basalte, les rangers pénétrèrent dans un endroit où le brouillard subsistait encore et plus ils allaient en direction du volcan, plus il se faisait épais tandis que la végétation se faisait de plus en plus éparse et rachitique.
- Ne me dîtes pas qu’ils sont allés dans cet endroit de malheur ? Se plaignit le lieutenant Brunet  lorsqu’ils s’aperçurent que les traces menaient en dehors de la jungle, vers une étendue où le sol était nu et recouvert de roches noires.
Suivant le drone, ils arrivèrent au niveau d’un promontoire dominant un paysage lunaire s’étendant sur plusieurs kilomètres carrés au pied du volcan et parsemé de cratères et de monticules.
- Je crains que si. Lui répondit Bellamy. La désolation du Sibo ou La Colère de la Mère comme les Tun-Si l’appellent.
- Une terre dévastée et stérile recouverte de poussière. L’air que l’on y respire n’est que vapeur empoisonnée. Décrivit Baker de façon inquiétante. Et on doit traquer l’Indominus dans ce que je surnomme le petit Mordor par ce temps ? C’est de la folie… 
- Attends, l’air y est empoisonné ? Personne ne m’a dit de prendre un masque à gaz ! S’inquiéta Durant.
- Mais qu’est-ce que tu peux être naïve pom pom girl ! La railla Darbinian. Percy dit de la merde comme à son habitude mais ceci dit, vu l’odeur d’œufs pourris qui y règne à cause des émanations de soufre, un masque à gaz s’avérerait peut être utile en fin de compte.
- A chaque seconde qui passe, les maigres chances de survie de l’ouvrier s’amenuise, remettons-nous en route ! Pressa Hamada en prenant la tête du groupe.
Les rangers formèrent une file puis descendirent la crête pour pénétrer dans La Colère de la Mère en suivant le drone qui volait en rase motte devant eux.


    Hors d’haleine et le cœur battant la chamade, Elias Escarcéga courait pour sa vie au milieu de La Colère de la Mère, limite à l’aveugle à cause du brouillard, fuyant le grand démon qui avait dévoré son collègue Juan devant ses yeux.
Ils n’avaient entendu ni les sirènes d’alarme du Colisée, ni les appels de leur contremaître et c’est en allant demander une machette à Juan qu’Elias fut témoin d’une scène horrifiante d’ordre presque surnaturel.
A cause de la panique ses souvenirs étaient confus mais il aurait juré que le démon avait apparut d’un coup tel un fantôme derrière son collègue. Voyant Elias pointer quelque chose derrière lui, Juan eut à peine le temps de lâcher sa débroussailleuse qu’il disparut dans les mâchoires du monstre.
De nature superstitieuse, Elias avait cru qu’il s’agissait d’un esprit ancien et malveillant de la mythologie Tun-Si, invoqué pour les punir d’avoir profané ces terres sacrées. Lorsqu’il s’était caché dans l’église, il avait pu entrevoir le dit démon. Il ressemblait à un dinosaure mais à aucun de ceux qu’Elias avait pu voir dans le parc ou dans les livres pour enfants de son fils. Certains lui donnaient le chair de poule mais le démon encore plus et il se demanda même si l’esprit n’était pas aussi un métamorphe, capable de prendre l’apparence des choses qui l’effrayaient car les dinosaures pouvaient se révéler dangereux mais ce n’était que des animaux et non pas des êtres aux capacités quasi surnaturelles.
Grâce à ses facultés de sportif, Elias arriva à échapper au démon et à le distancer durant plusieurs dizaines de minutes mais à chaque minute passée à courir, il se fatiguait davantage et ralentissait tandis que le démon avait conservé la même allure que plus tôt et il ne semblait même pas être à sa vitesse maximale, comme si poursuivre Elias était un jeu pour lui.
Or il allait être lassé de ce jeu cruel tôt ou tard et il était parfaitement en mesure de rattraper l’ouvrier qui devait impérativement trouver une cachette pour se reposer ne serait-ce le temps de quelques minutes sinon il allait s’effondrer au milieu des rochers, à la merci du démon.
Entendant celui-ci se rapprocher à grand pas, Elias chercha des yeux une cachette mais autour de lui tout n’était que roche et brouillard. Cependant, il vit que le sol semblait former une pente devant lui et sans réfléchir, Elias la dévala avant d’aller se cacher derrière un gros rocher situé en contrebas. L’ouvrier jeta un regard aux alentours et en réalisant qu’il était un fond d’un cratère aux parois trop raides pour être franchissables rapidement, un frisson lui parcourra l’échine à l’idée qu’il se soit jeté lui-même dans un piège où le monstre pourrait facilement venir le cueillir. 
Il se passa de longues secondes avant que celui-ci ne daigne signaler sa présence en poussant un bref souffle rauque et Elias l’entendit s’arrêter non loin du rebord du cratère.
Pétrifié et recroquevillé sur lui-même, Elias n’osait même pas jeter ne serait-ce qu’un bref regard par-dessus le rocher par crainte de trahir sa présence et il tenait fermement ses jambes flageolantes repliées contre son torse. Il entendit des rochers dévaler la pente et lorsque ceux-ci virent se fracasser contre celui derrière lequel il se trouvait, il sursauta puis sentit quelque chose de chaud imbiber sa combinaison au niveau de son entrejambe. Il s’était pissé dessus.
L’odeur d’urine lui empesta rapidement les narines et à peine quelques instants plus tard, il entendit le démon renifler longuement. Sachant que ce n’était plus qu’une question de secondes avant qu’il ne le débusque, Elias sortit la croix qu’il avait autour du cou et murmura de façon quasi inaudible des prières tandis que des larmes lui coulaient sur les joues. Une fois ses prières terminées, il embrassa sa croix, ferma les yeux et attendit l’inexorable.
Mais à sa grande surprise, il entendit le monstre s’éloigner et dès que les pas de celui-ci devinrent inaudibles, Elias hasarda un bref regard par-dessus son rocher puis ses yeux balayèrent les rebords du cratère. Le démon n’avait pas remarqué sa présence.
L’ouvrier attendit quelques instants puis, ne voyant et n’entendant rien d'inquiétant, il se risqua à quitter sa cachette et se dirigea vers la pente opposée au rocher. Alors qu’il la gravissait à quatre pattes, il remarqua à ses dépens que la roche était très friable et un pan de la paroi céda sous son poids en faisant dégringoler une cascade de cailloux et Elias glissa de quelques mètres en arrière. Affolé, il reprit son ascension en redoublant d’effort et haletant, il parvint jusqu’au rebord par-dessus lequel il passa sa jambe afin de se hisser hors du cratère.
Ses membres ankylosés l’empêchèrent de se relever immédiatement car ils le faisaient souffrir mais il fallait qu’il le fasse sinon c’était la mort assurée car le bruit créer par le glissement des cailloux aurait très bien pu être entendu par le démon qui pouvait être n’importe où.
Alors qu’il allait se relever, il sentit une goutte tomber sur son poignet et en regardant celui-ci, il s’aperçut avec stupéfaction que c’était une goutte de sang. Il la regarda avec attention couler et en vit une autre atterrir avant de couler dans la direction opposée à la première.  Il releva la tête mais ne vit rien hormis le brouillard.
Il pleut du sang maintenant ? Quelle est cette sorcellerie ? Se demanda-il.
Sentait que quelque chose n’était pas net dans cet endroit, Elias songea définitivement à se relever mais durant sa tentative, il vit une main griffue géante apparaître devant lui et fendre le brouillard avant de le clouer au sol.
Face contre terre, Elias ne put émettre qu’un cri à moitié étouffé tandis que la main le maintenait au sol de manière suffisamment ferme pour l’immobiliser mais aussi suffisamment lâche pour le laisser respirer et ne pas lui briser les os. En levant les yeux, il vit un volet longitudinal de peau écailleuse rouge clair pendre sous la mâchoire inférieure et le cou d’une grande créature bipède alors qu’il n’y avait rien là quelques secondes plus tôt.
Le démon l’ayant à sa merci, Elias réalisa que son heure était définitivement arrivée et comme Juan, il allait finir dévorer au milieu de cet endroit sinistre et tout ce qu’il pouvait faire c’était pleurer et implorer le Seigneur de lui accorder une mort rapide et le plus indolore possible.
Il sentit quelque chose de visqueux s’enrouler autour de sa jambe à la manière d’un tentacule puis la main desserra son emprise afin de laisser la chose visqueuse le traîner sur la rocaille avant de le tirer vers le haut. Tentant le tout pour le tout, Elias gesticulait frénétiquement dans le but de se libérer de la chose visqueuse alors qu’il était la tête en bas mais en faisant cela, la croix glissa de son cou et impuissant, Elias la vit tomber sur le sol. Il sentit le souffle chaud du démon l’envelopper et ses jambes heurtèrent quelque chose de dur et de charnu, les mâchoires du monstre qui fit d’abord passer les jambes de sa proie puis son abdomen à l’intérieur de sa gueule humide et nauséabonde. Durant le processus, Elias sentit son abdomen s’érafler sur les dents pointues du démon, déclenchant une vive douleur au passage. Elias voulut crier mais épuisé, il s’évanouit alors que les mâchoires se refermaient autour de lui en ne laissant que sa tête et ses bras ballants à l’extérieur de la gueule tandis que les pointes des dents s’introduisirent légèrement dans ses bras et sur le pourtour de son torse, tels des clous que l’on enfoncerait lentement dans une planche en ne donnant que de petits coups de marteau.


"I'm a simple man. I like pretty, dark-haired women and breakfast food" Ron Swanson, Parks and Recreations

"I have come up with a plan so cunning you could stick a tail on it and call it a weasel." Black Adder the Third

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#59 26-05-2017 19:39:58

JurassicOne
"La Grande"
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Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

Après avoir lu cette première partie de chapitre, je ne peux dire qu'une chose : toujours au top ! Continue sur cette lancée , c'est cool.
Quand tu auras tout fini, feras-tu un livre numérique téléchargable comme la fic de Mr ADN ?


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#60 27-05-2017 13:23:42

The Geeky Zoologist
"La Grande"
Inscription : 02-06-2016
Messages : 1 542

Re : Jurassic World (par The Geeky Zoologist)

Oui, il y aura un pdf qui comprendra non-seulement l'intégralité de la fic mais aussi des appendices incluant des cartes, la chronologie et une liste des attractions et des espèces du parc.


"I'm a simple man. I like pretty, dark-haired women and breakfast food" Ron Swanson, Parks and Recreations

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