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#201 09-03-2015 19:22:09

nicolasollivier
Banni(e)

Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

Cet après midi, comme je m'embêtais un petit peu en cours, je me suis attelé à griffonner un jeune spécimen de carcharodontosaurus, à vous de me dire ce que vous en pensez, et peut-être apparaitra-t-il dans un des 5 tomes.

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#202 09-03-2015 19:38:39

Spyrex
Spinosaurus furax
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Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

Jolie bouille.
Un combat Giga-Carcharodon ! cool  malcolm


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#203 09-03-2015 19:40:38

nicolasollivier
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Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

Le pauvre, le giga du tome 1 est adulte, lui est un jeune, genre pas plus de 6 mètres, et puis le giga n'est censé apparaître que dans le tome 1, à voir par la suite mdr.

En tout cas merci beaucoup pour ton message ^^

#204 09-03-2015 19:41:34

Spyrex
Spinosaurus furax
Lieu : Au large du Costa Rica
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Messages : 8 376

Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

Tant mieux pour lui. lol


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#205 10-03-2015 16:51:25

Luckas62
"La Grande"
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Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

Très jolie


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#206 10-03-2015 19:28:05

nicolasollivier
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Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

merci ^^

#207 25-03-2015 22:53:28

nicolasollivier
Banni(e)

Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

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"- Des ptéranodons, renchérie Nikos, ils sont inoffensifs non? Ce sont des piscivores.

- Ceux qui nichent sur les falaises au nord le sont, ceux-ci sont différents."

"leurs crânes étaient légèrement différents des longiceps dont ils semblaient être issus"

Dernière modification par nicolasollivier (25-03-2015 22:54:11)

#208 27-03-2015 22:31:07

nicolasollivier
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Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

Bonjour, bonjour,

Je me permet de vous livrer en exclusivité, la toute première scène où apparaissent les dilophosaures, une scène d'attaque nocturne, je vous laisse juger par vous-même.

N'hésitez pas à laisser un petit commentaire après lecture, afin de me donner votre avis.




Manuel observait ses gars déplacer les quelques morceaux de carlingue qu'ils avaient trouvé éparpillés un peu partout sur la plage et dans la forêt. Ils étaient là depuis le début de l'après-midi, la nuit était tombée depuis une bonne heure déjà, les restes ne formaient plus qu'un gros tas informe et encore fumant et il savait qu'il aurait fallût rentrer au centre depuis longtemps, mais il avait eu John au talkie-walkie dans la journée, lui ordonnant de rester sur place tant qu'il y avait de quoi faire, qu'un bateau viendrait dans la semaine pour récupérer et faire disparaître tout ce qu'il restait de l'avion, les corps y compris. Il s'était dit que ça allait empester, et que les carnivores seraient bien attirés, mais John avait l'air de n'en avoir que faire.
Donc ils étaient encore là, sous les étoiles, entre plage et forêt. La végétation était ici composée surtout de palmier et d'autres arbres au bois claire et fin, quelques touffes de plantes herbeuses surmontées de tiges terminées par de belles fleurs en étoile qui s'étaient refermées en suivant le coucher du soleil. L'atmosphère tout entier était sombre, bleu marine, les seules lumières provenaient des engins type pelleteuse et remorque, le vent était plutôt fort sur la plage, on entendait que le bruit du travail des hommes qui, pressés de rentrer, s'affairaient activement à finir de tout rassembler.
Ils n'avaient pas vu d'animaux depuis un vol de ptéranodons regagnant leurs falaises de l'autre côté de l'ile. Il ne restait plus grand chose à faire. Manuel regardait l'océan, face à lui, les vagues venant grignoter la plage, écoutant le bruit du léger ressac. Il laissait le vent caresser son visage encrassé et transpirant, il avait hâte de rentrer prendre une bonne douche bien méritée. Il restait debout, du haut de ses trente-cinq ans, son grand corps musculeux, au teint halé, ses cheveux noirs volants au vent, sa veste beige se balançant sur son débardeur blanc, le pantalon, de la même couleur que sa veste,  semblant flotter dans les aires. Il avait été recruté au Costa Rica, il avait répondu à une offre qui lui paraissait des plus classiques, il avait dû vite se rendre à l'évidence que non, si un jour quelqu'un lui avait dit qu'il travaillerait à surveiller des installations sur une île à dinosaure, lui qui venait d'une famille superstitieuse, qui craignait au plus haut point ces histoires de manipulations et de création d'animaux disparus. Mais bon, il fallait bien qu’il nourrisse sa femme et ses enfants, et le travail ne courrait pas les rues non plus, donc on prend ce qu'on peut, il suffit de ne pas en dire trop pour ne pas choquer, et engranger les chèques. Grâce à ça il avait réussi à les sortir de la misère, on ne peut pas le blâmer, de toute façon il avait signé, une close et ne comptait pas être poursuivi en justice.
Il avait d'ailleurs réussi à embarquer son grand frère dans cette aventure, son frère qui avait dû repartir vers le centre un peu plus tôt dans la journée. Il était devenu alcoolique sur l'île, se procurant son breuvage on ne sait comment. Pour le moment John ne s'en était pas rendu compte, mais aujourd'hui il avait bien failli être dangereux pour lui et ses collègues, il avait bien failli en envoyer à l'eau avec la pelleteuse. Du coup c'est Miguel qui, le plus discrètement possible l'avait ramené au centre pour le raccompagner à sa chambre.
Cela faisait maintenant trois ans qu'il travaillait ici, il pouvait rentrer deux fois par mois voir sa famille, le rythme n'avait pas évolué depuis tout ce temps, même depuis que le gros des troupes était reparti sur le continent. Cette histoire de crash était bien la première des choses importantes à faire depuis un bon bout de temps. Vivement qu'ils le rapatrient lui aussi.

« - Manuel! »

Il se dégagea de ses pensées et se retourna. C'était Miguel, il arrivait vers lui en courant. Son corps élancé fendant l'aire.

« - Manuel, on a un problème! Dit-il l'air affolé en arrivant à sa hauteur.

- Un problème, explique-toi.

- Il vaut mieux que tu viennes voir. »

Ils s’élancèrent donc courant jusque sous la palmeraie. Le pas lourd dans le sable, Manuel vit alors à quelques mètres, trois de ses collègues observant quelque chose émettant de la lumière sur le sol, une lumière que l'on ne voyait que par intermittence. C'était bien des étincelles qu'il voyait.
Il arriva avec Miguel à hauteur des trois hommes, son visage se décomposa. Là, dans une creusé d'une  trentaines de centimètres, il y avait un morceau d'un gros câble noir, totalement sectionné, lançant des gerbes à tout va, à ce moment précis, il sût, il sût que quelque chose de grave se déroulait sous ses yeux, un frisson le parcouru, il sentit la peur le gagner, mais il ne devait pas le montrer, il fallait se ressaisir, ne rien laisser paraître afin de ne pas affoler les autres.

« - On vient de le trouver à l'instant, on entendait du bruit sous un morceau de carlingue, et voilà ce qu'on a trouvé, expliqua Miguel.

- Mon dieu, c'est un des câbles d'alimentation générale, il est du réseau principale, il alimente les clôtures autours du centre, le centre lui-même et la vidéo surveillance de l'île, il y a donc eu court-circuit, nous serions alimenté par le générateur de secours depuis la nuit dernière. Non de dieu, il faut prévenir John.

- Manuel...

- Je vais chercher mon talkie-walkie, s'exclama se dernier en commençant à repartir vers la plage en direction de sa jeep, le générateur de secours n'est pas fait pour durer aussi longtemps, nous n'allons pas tarder à manquer de courant. Les clôtures lâcheront en premier. »

Oui il le savait, le tout avait été conçu ainsi, le bâtiment resterait protégé des animaux uniquement de l'intérieur, les clôtures tomberont en panne en premier, si ce n'est pas déjà fait, et d'ici à demain matin le courant les abandonnerait totalement. Mais comment personne ne s'en était-il rendu compte, personne n'avait remarqué la baisse de régime au moment où le câble avait été sectionné. Quoi de plus logique, à ce moment-là tout le monde dormait.

« - Putain, il fallait que ça arrive maintenant, grommela-t-il alors qu'il arrivait à hauteur de la jeep. »

Il ouvrit la portière avant gauche, se pencha sur le siège conducteur, s'agrippant au volant afin d'attraper le talkie-walkie qui était rangé dans le cache au niveau du frein à main. Il souleva le bâtant et prit l'objet, il sortit son corps du véhicule, se redressa et enclencha le talkie sur le bon canal, un grésillement se fit entendre, puis il appuya sur un bouton.

« - John, John vous êtes là, répondez. »

Pas de réponse.

« - John, nous avons un problème, le crash a causé plus de dégât que ce que l'on pensait. »

Toujours pas de réponse, juste des grésillements.

« - John, répondez bon-sang, un câble de l'alimentation général a été sectionné, nous tournons sur générateur de secours depuis la nuit dernière, nous allons au-devant de gros ennuis. John. »

Il ne daignait pas répondre, l'on entendait que des grésillements de l'autre côté. Il savait qu'il ne répondrait pas, il savait ce qu'il lui restait à faire, il devait aller au centre pour donner l'alerte. Il était tant pour tout le monde d'y retourner. Il faisait vraiment trop noir à présent.
Il se retourna afin d'appeler ses compagnons, mais il ne le fit pas. Quelque chose clochait, tout était silencieux, il n'entendait plus les ouvriers conduire leurs engins, ni même parler, on entendait vraiment rien d'autre que le ressac continuel et les feuilles de palmier se balançant et se frottant les unes aux autres. Il ne voyait plus Miguel. Il pensait pourtant que celui-ci l'aurait suivi.

« - Que se passe-t-il bordel? Souffla-t-il. »

Il entendit un coup de feu, puis un autre, suivit d'un cri, un cri humain, un cri de peur, puis d'autres cris et d'autres coups de feu raisonnèrent. Il entendit appeler à l'aide, des au-secours. Le visage bronzé de Manuel devint blême, des gouttes de sueurs commencèrent à perler sur son front, il lâcha son talkie-walkie qui tomba dans le sable. Les cris continuèrent, ils avaient l'air de s'éloigner, puis plus rien. Il avait dix hommes avec lui, et maintenant rien, que ce passait-il ?
Quelque chose avait attaqué.
Il se senti alors vulnérable. Il avait un fusil contenant du tranquillisant sur le siège passager, il le lui fallait. Il se retourna donc vers la portière ouverte, et se glissa à l'intérieur, s'agrippant de nouveau au volant, il entra presque entièrement, ses pieds se soulevant du sable, il réussit à atteindre le fusil et à s'en saisir. Il commença alors à sortir du véhicule, lorsqu'il entendit comme une sorte de hululement derrière lui. Il s'arrêta pour écouter, il n'entendit rien, il se dit qu'il devait avoir rêvé, mais il n'en était pas sûr. Il commençait à sentir ses membres trembler quand il entendit un deuxième hululement. Il sût qu'il ne rêvait pas, il y avait bien quelque chose derrière lui, quelque chose en train de l'observer. Il l'écouta respirer, il sentit son cœur cogner dans sa poitrine, les sueurs le reprirent.
Il lui fallait à présent affronter la créature qui se trouvait juste derrière lui, à ce moment précis c'était lui ou elle, il avait certes peur, mais il n'avait pas d'autre choix, si il n'attaquait pas le premier, elle n'aurait elle même pas de pitié pour lui, elle ne lui laisserait aucune chance. Il ferma les yeux, prit une grande inspiration, expira profondément, se forçant à ne plus trembler. Il lui fallait un maximum de courage et de concentration.
Il était temps, il fallait sortir, il se recula donc un peu plus, ses pieds touchèrent le sable, puis il se releva. Manuel entendait toujours le souffle rauque de la créature derrière lui, il tint fermement le fusil contre lui, le doigt planté sur la queue de détonation. Il se retourna lentement, très lentement. Il entendit alors la créature émettre un son semblable à celui des cascabelles du serpent à sonnette, suivie d'un souffle digne de ceux d'un énorme cobra cracheur prêt à attaquer.
Il se retourna alors vivement pointant le fusil en direction de la créature au museau étroit, surmonté de deux crêtes entouré d'une collerette vibrante aux couleurs flamboyante se reflétant à la lumière des phares d'un des véhicules disposé sur la plage, l'animal le surplombait du haut de ses deux mètres, il voulut tirer dans le thorax, mais la collerette lui obstruait la vue.
Il reçut alors une substance visqueuse dans les yeux. Ceux-ci commencèrent à le brûler, la douleur lui arracha un cri. Il s'agenouilla, le souffle presque coupé, il voulut hurler de plus bel, mais ne le pouvait pas, il savait que s'en était fini de lui, il allait mourir. Il pensa alors à sa femme et ses enfants, il ne pouvait pas verser de larme, la masse visqueuse continuant à ronger ses yeux de douleur, crépitant, dégageant de légers fumerolles. Il était à présent aveugle, il avait mal, la douleur devait cesser, il voulut qu’elle s’arrête. Il posa alors ses mains dans le sable fin, se crampant les doigts, faisant apparaître de grosses veines sur le dos de ses mains et le long de ses avant-bras, baissa la tête et entama une prière ultime et désespérée. Il entendit l'animal avancer lentement dans sa direction, le pas lourd dans le sable. La respiration toujours rauque, Manuel sentit le souffle chaud sur son visage, les bruits de cascabelles s’étant tues, tout était calme à présent.
Il entendit un dernier hululement avant de recevoir un coup au crâne.

#209 28-03-2015 12:56:29

Thalassin
Banni(e)

Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

On dirait presque du Crichton  yikes

#210 28-03-2015 14:33:00

nicolasollivier
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Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

Et bien merci, on ne peut avoir de plus beau compliment  ops

As-tu quelques critiques à faire? des passages qui t'ont plu? qu'as tu pensé de l'attaque en elle-même?

#211 28-03-2015 15:01:30

Thalassin
Banni(e)

Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

Le seul point qui m'a vraiment fait tiquer, c'est surtout les fautes d'orthographe par ci par là, mais sinon je n'ai pas trouvé de bémol particulier.

#212 28-03-2015 15:07:23

nicolasollivier
Banni(e)

Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

Ah oui les fautes, il va falloir que je reprenne tout ça ^^

En tout cas merci beaucoup d'avoir pris la peine de lire.

#213 28-03-2015 15:44:47

faf
Bébé Raptor
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Inscription : 28-02-2015
Messages : 60

Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

En effet, on sent l'inspiration Crichton wink  plutôt bien écrit, j'aime bien  smile


Le Dinosaure et l'Homme, deux espèces séparées par 65 millions d'années d'évolution, viennent tout à coup de se retrouver face à face. Comment serait-il possible d'avoir la plus petite idée de ce qui va se passer ?

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#214 28-03-2015 16:03:11

nicolasollivier
Banni(e)

Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

Merci beaucoup, content que ça plaise ^^  smile

#215 30-03-2015 22:43:34

nicolasollivier
Banni(e)

Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

Et bien après un rendez-vous avec les dilophosaures, voici maintenant la preuve qu'il ne faut pas réveiller un carnivore géant pendant sa sieste post-déjeuner.

A vous de me dire ce que vous en avez pensé. Bonne lecture  smile


Il y eu un craquement, on l’entendit distinctement et le bruit résonna, ricochant d’arbre en arbre. Nikos vit Arnold et le jeune garçon s’arrêter à un mètre à peine du couvert des arbres, leur seul point de protection, le seul endroit où ils auraient pu éviter d’être vu par le théropode, qui dans un grondement sourd releva la tête qui se remit dans une position plus naturelle, alignée au reste du corps, les yeux battant, ouvrant largement la gueule, comme dans un bâillement. Il se releva, étirant ses postérieurs, s’aidant de ses antérieurs afin de soulever tout l’avant du corps dans un mouvement de flexion-extension. L’animal à la robe marron, mouchetée de tâches oranges cerclées de jaune était à présent debout, la queue battante, la respiration lente. Il tourna alors son énorme tête aux arrêtes d’un rouge flamboyant en direction du bruit qui venait de le réveiller, en direction d’Arnold et Mickaël. Sa respiration se fit plus rapide, moins profonde, jusqu’à atteindre une intensité qui entraina un long rugissement aigüe, puissant et emplie de rage, l’aire semblant trembler autour d’eux, les oiseaux s’envolant dans un vacarme de bruissement d’ailes et de cris apeurés. L’animal gigantesque fit alors quelques pas en avant, reniflant la carcasse, jetant des regards aux deux infortunés. Il huma l’aire une ultime fois avant de tourner de nouveau la tête vers Arnold, la main posé sur la bouche de Mickaël qui prit de panique commençait à gindre, des larmes lui coulant le long de ses joues enfantines.
Nikos eu juste le temps de voir le dinosaure rugir de nouveau, faisant détaler l’homme et le jeune garçon, avant de lui-même repartir en courant dans la direction d’où il était venu. Ne prêtant plus aucune espèce d’importance à la végétation qui l’encerclait, qui lui offrait tant d’obstacle, il devait courir, il devait sortir, il entendait le pas lourd du prédateur.
Il ne mit que quelques secondes à traverser l’épais manteau de verdure, se retrouvant à l’extérieure il pût voir les autres au loin se mettre à courir. Le dinosaure sortant du bosquet dans un fracas de branches brisées et d’arbres déracinés, mêlés aux cris des oiseaux qui s’envolaient de toute part. Le jeune homme aperçut Arnold courant à perdre haleine, tenant fermement la main de Mickaël qui hurlait à tout rompre. Nikos ne voyait pas le carnivore qui leur courrait après, mais il entendait ses pas se rapprochant, émettant des rugissements, se confondant aux cris de panique des herbivores de la vallée, qui fuyaient eux aussi. Le jeune homme eux le temps de voir les deux autres se jeter dans la rivière juste devant lui et ne plus réapparaitre. Il fit de même et se senti retenir à l’épaule, lui gardant la tête sous l’eau. Il vit alors l’énorme patte plonger dans l’eau juste devant lui, dans un bouillonnement, faisant tournoyer la vase et quelques galets, et en ressortir aussitôt. Nikos se senti ensuite relâché et pût sortir la tête de l’eau. Arnold et Mickaël se trouvant juste à ses côtés. Il entendit un nouveau rugissement, et tournant la tête droit devant lui, vit le dinosaure, posté devant un gros arbre d’une dizaine de mètre de haut environ, juste à l’entrée de la forêt. L’animal avait la tête relevée, observant quelque chose dans l’arbre. Levant les yeux le jeune homme vit avec horreur que les deux frères japonais étaient montés dans l’arbre, l’un à cheval sur une grosse branche, hors de portée du prédateur, l’autre suspendu à cette même branche, ses jambes battant l’aire juste au-dessus de la gueule énorme, garnie de dents meurtrières, qui n’attendait plus que de le cueillir. Le frère tendant la main, lui hurlant de l’attraper, les larmes lui coulant sur le visage. I
Il les essuya du revers de son autre main. Il continua de tendre la main au malheureux, battant toujours des jambes, gémissant, ses bras commençant à être endoloris par l’effort qu’ils fournissaient à se cramponner à cette branche, ses mains n’étant pas assez larges pour que le maintien et la prise soient optimums. Dans un geste de désespoir il tenta de se retourner, lâchant sa prise d’une main afin d’attraper la branche au plus près de son frère. Sa deuxième main déstabilisée glissa. N’ayant pas le temps de terminer sa tentative, il plongea, le carnivore l’attrapant à la volée, claquant ses mâchoires gigantesques sur le corps du pauvre homme qui hurla de tout son être. L’animal secoua légèrement la tête et claqua une deuxième fois ses mâchoires, un nouveau cris plus étouffé s’en échappa, du sang commençant à se déverser entre les dents de la mandibule inférieure. L’homme cognant péniblement de ses poings le crâne de l’animal, battant mollement des jambes. Un troisième claquement et les membres du pauvre homme retombèrent, inanimés, son frère hurlant à tout rompre. Le dinosaure baissa la tête afin de déposer le corps sur le sol, puis s’aidant d’un de ses postérieurs pour le maintenir en place, lui arracha tout le haut du buste d’un coup de mâchoire, faisant craquer les os et éclater les artères qui déversèrent tout leur flot de sang dans l’herbe. L’homme sur sa branche hurla son désespoir de plus bel. Se retournant vers lui, l’animal ouvrit la gueule en rugissant, lui dévoilant le visage sans vie et sanguinolent, toujours figé dans une expression de peur, de son jumeau. L’homme éclata en sanglots, s’adossant à l’énorme tronc.
Récupérant le reste du corps et secouant de nouveau la tête, le carnivore s’en retourna sur ses pas, traversant la rivière, passant juste devant Nikos et ses compagnons, grondant, marchant lourdement, et tranquillement, il regagna le bosquet en une trentaine de secondes, s’y enfonçant, son corps frottant les feuilles, les arbres, et disparut dans sa tanière.

#216 10-04-2015 05:35:47

nicolasollivier
Banni(e)

Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

Hier, en pleine écriture sous ce beau soleil que l'on a eu.


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#217 03-05-2015 21:34:43

nicolasollivier
Banni(e)

Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

Bon demain je me remet à l'attaque de la description de l'intérieur d'une infrastructure qui permettait jadis de recréer les dinosaures.

#218 12-05-2015 10:38:54

nicolasollivier
Banni(e)

Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

« - Si tu sais quelque chose, je t’en supplie dit le moi.

- Ce que tu me décris, les sons, plus ce comportement, me rappel une seule espèce, mais que nous n’avons plus sur l’île depuis un bon bout de temps. Ils sont censés avoir été éliminés à l’époque, car beaucoup trop dangereux et incontrôlables.

- Quelle espèce ?

- Deinonychus, j’en ai fait mention hier lorsque nous avons été voir les troupeaux d’herbivores. Ils ne sont pas censés les avoir gardés, et je n’en ai jamais vu sur l’île depuis que la demande de les exterminer a été faite.

- Alors je ne peux pas en avoir entendu si ils ont été exterminés.

- Oh tu sais, ça ne m’étonnerait pas qu’ils nous aient caché leurs réelles intentions vis à vie d’eux. Souviens-toi du pourquoi ces animaux sont là, alors une espèce comme le deinonychus, c’est de l’or en barre pour eux. Je me suis toujours dit qu’ils ne les élimineraient pas en réalité, et qu’ils les garderaient précieusement pour eux.

- ils les auraient gardé où ?

- Ici.

- Mon dieu.

- j’ai repéré, il y a quelques jours, les allez et venues d’hommes, qui arrivaient par bateau, ils accostaient sur la plage, la nuit, et étaient reçu par une jeep, ils semblaient y charger quelque chose et repartir ensuite. C’était pile poil vers la zone du bunker, zone à laquelle je n’avais pas accès, car elle était protégé par une troupe d’hommes armés il y a encore quelques semaines, mes supérieurs m’ayant expressément bien fait comprendre que je n’avais pas à y mettre les pieds. Il y a deux nuits de ça,  J’ai tenté de suivre cette jeep, mais je me suis retrouvé coincé par un troupeau d’apatosaure qui s’étaient installés en travers du chemin, j’ai donc dû abandonner par dépit, sachant que je ne pourrais pas rattraper la jeep à pied, et puis tu sais qu’avec ce qu’il s’est passé ensuite, je n’ai pas eu l’occasion de renouveler l’expérience.

- Tu penses que ces hommes venaient faire quoi ?

- Le jour où j’ai tenté de les suivre, j’ai vu ce qu’ils transportaient.

- qu’est-ce que c’était ?

- Du bétail, dans des cages. »

#219 27-10-2015 17:54:11

nicolasollivier
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Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

Salut à tous,
de mon projet il faut bien que je vous en donne des nouvelles. " L'approche d'un monde perdu : tome 1 L'autre monde."

ça a bien avancé, j'en suis au chapitre 22 " les mangeurs de poissons " donc autant dire à la moitié de ce premier opus.

de nouveaux personnages sont apparues, les ennemis se sont précisés. de nouvelles espèces se sont dévoilées et l'une d'entre elle s'évertue à effrayer nos protagonistes.
Le projet d'utilisation des organismes vivant recrées porte désormais un nom. les péripéties s'enchaînent et les secours tardent à arriver. L'ombre des antagonistes se dresse de plus en plus sur le chemin de nos héros.
L'île est immense, les jours s'écoulent, la survie devient de plus en plus précaire, les lieux sûrs n'en sont pas, comment vont-ils se sortir de là?

#220 27-10-2015 19:44:29

wolfrex
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Re : ma fiction : L'approche d'un monde perdu.

" les mangeurs de poissons " Baryonyx ?

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