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Jurassic-Park.fr | Le Forum

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#141 29-11-2016 11:42:38

Monsieur ADN
Mothafuckin' T.rex
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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

JurassicOne a écrit :

Alors, cette idée d'uchronie, Monsieur ADN, sa se concrétise ?

Dans ma tête, Jurassic One, uniquement dans ma tête. wink

Il va falloir être patient avant d'avoir une première publication, ça ne va pas se faire immédiatement ayant une foule d'autres occupations à coté.
J'espère qu'elle verra le jour.

L'idée d'uchronie peu limite s’appliquer aux autres films et ton idée mérite de l'attention.

Je t'invite à ouvrir un topic spécialement dédié pour en discuter Jurassic One.

Et pour en revenir à l'uchronie Jurassic Park (qui n'a pas encore de titre), je pourrais inclure l'idée que dans cet univers parralèle, JP San Diego a été réhabilité en "mini JP local".


"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton

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#142 04-12-2016 16:47:48

Monsieur ADN
Mothafuckin' T.rex
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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

Des fois je me demande si je ne vais pas recycler cette fameuse histoire de clonage de dinosaure d'une espèce inconnue dans le registre fossile (cf scénario initial de JW par les scénaristes de la Planète des Singes).


"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
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#143 10-12-2017 16:10:45

Monsieur ADN
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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

Oubliez cette uchronie rédigée de mes mains, j'aurai jamais le temps de m'y mettre tellement j'ai à faire à coté.

Si quelqu'un veut s'y mettre, je lui laisse la main avec plaisir et lui laisse toute latitude pour le faire avec sa propre vision.

Je récupère seulement  l'idée de la catastrophe naturelle pour une vision alternative de mon JW revisité.

Bien sur le topic reste ouvert car avant tout, il servait d'espace de débats pour cette question !

Donc continuez à utiliser ce topic pour débattre sur la question.


"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
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#144 10-12-2017 16:47:13

Owen Grady
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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

Je croyais que c'était 1993 et non 1992 !


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#145 10-12-2017 16:57:24

Monsieur ADN
Mothafuckin' T.rex
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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

Sur la chronologie du site il est indiqué 1992, je m'étais appuyé dessus à l'époque. ^^


"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
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#146 10-12-2017 20:31:49

JurassicOne
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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

Monsieur ADN a écrit :

Oubliez cette uchronie rédigée de mes mains, j'aurai jamais le temps de m'y mettre tellement j'ai à faire à coté.

Si quelqu'un veut s'y mettre, je lui laisse la main avec plaisir et lui laisse toute latitude pour le faire avec sa propre vision.

Je récupère seulement  l'idée de la catastrophe naturelle pour une vision alternative de mon JW revisité.

Bien sur le topic reste ouvert car avant tout, il servait d'espace de débats pour cette question !

Donc continuez à utiliser ce topic pour débattre sur la question.

J'ai dans l'idée de reprendre le flambeau, mais je pense que je publierai une ébauche pas avant quelques semaines. wink

Dernière modification par JurassicOne (10-12-2017 21:19:01)


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#147 11-12-2017 01:42:03

El Punisher
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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

Jurassic Park aurait fonctionné et aurait évolué au cours des deux décennies suivantes pour devenir Jurassic World, avant l’incident avec l’Indominus Rex. Fin de l’histoire big_smile

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#148 11-12-2017 06:56:11

JurassicOne
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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

El Punisher a écrit :

Jurassic Park aurait fonctionné et aurait évolué au cours des deux décennies suivantes pour devenir Jurassic World, avant l’incident avec l’Indominus Rex. Fin de l’histoire big_smile

Impossible car Jurassic Park est totalement différent de Jurassic World. Jurassic World est construit avec des bâtiments assez modernes, et pas Jurassic Park qui, je pense, serait aménagé avec des bâtiments dans le même style que le Centre des Visiteurs.


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#149 11-12-2017 10:53:23

El Punisher
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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

Justement, avec le temps, ils auraient aménagés des bâtiments assez modernes.

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#150 11-12-2017 11:57:34

JurassicOne
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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

El Punisher a écrit :

Justement, avec le temps, ils auraient aménagés des bâtiments assez modernes.

Je parle du Centre des Visiteurs de Jurassic Park. Et le reste du parc serait, depuis le départ, aménagé avec des bâtiments dans le style néo-colonial. Ce qui permettrait au parc d'avoir un certain cachet.


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#151 25-12-2017 15:40:51

JurassicOne
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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

Hello tout le monde ! voici un extrait de l'uchronie que je suis en train d'écrire. Bonne lecture et n'hésitez pas faire part de votre avis, de vos conseils.

Le rail qui guidait les deux véhicules passait au milieu d’une route bordée par une forêt de Cycas, des arbres préhistorique, les ancêtres des palmiers. Après avoir parcouru quelques mètres, les voitures arrivèrent en vue d’une immense porte fermée. Celle-ci était construite en béton, avec d’immenses battants en bois. Des torches allumées étaient accrochées à gauche et à droite de la structure. Au-dessus des battants était inscrit « Jurassic Park » dans une police d’écriture propre au parc. La structure faisait une douzaine de mètres de haut.
A une dizaine de mètres de la porte principale du parc, la phrase « Bienvenue à Jurassic Park » s’afficha sur les écrans installés à l’intérieur des véhicules, en même temps qu'une voix sortit des haut-parleurs et dit : « Bienvenue à Jurassic Park ! Vous pénétrez à présent dans le monde lointain de la préhistoire, un monde peuplé d’imposantes créatures depuis longtemps disparues de la surface de la terre. Vous avez le privilège de les observer pour la première fois. ». Les battants en bois s’ouvrirent au dernier moment de manière synchronisée avec le passage des véhicules, donnant l’impression aux visiteurs que les voitures risquaient de rentrer dans la porte.                                                                                                                                                         
Des caméras étaient dissimulées à l’intérieur des Ford Explorer. Depuis la salle de contrôle, Hammond visionnait ces caméras grâce à un écran d’ordinateur. Il avait sur la tête un casque relié à un micro posé sur le bureau. Il saisit le micro qui était également relié aux haut-parleurs des voitures, et dit : « la voix que vous entendez et celle de Richard Kiley ! J’ai dépensé sans compter ! ». 
Les visiteurs venaient d’entrer dans un monde comme figée à l’époque de la préhistoire. Seules les clôtures électriques de dix milles Volt pouvait leur rappeler qu’ils étaient au vingtième siècle.
Pendant que les deux véhicules roulaient en direction du premier enclos du Tour Safari, Gennaro se disait à voix basse : « L’accident s’est produit dans une zone restreinte. Une zone réservée au personnel. Donc, comment la sécurité des visiteurs peut-elle être remise en cause… ».

Les Ford Explorer arrivèrent au sommet d’une petite butte, qui donnait sur une trouée à travers les arbres. Ils aperçurent, au fond, une grande plaine traversée par une rivière. Richard Kiley repris sa présentation du Tour : « Sur votre droite, vous pourrez apercevoir les premiers dinosaures du circuit, appelé Dilophosaure. ». A peine la voix avait-elle fini sa phrase, que les visiteurs scrutèrent l'intérieur de l'immense enclos, espérant voir des dilophosaures. Les véhicules avaient ralenti leur allure pour permettre aux visiteurs d’observer l’enclos.

Les visiteurs essayaient de voir des dilophosaures mais en vain. Ils ne voulaient pas se montrer.
-Je ne vois rien ! S’exclama Tim, déçu de ne voir aucun dinosaure.
-Qu’est-ce que tu cherches à voir ? demanda Gennaro en se retournant vers la banquette arrière.
-Un dilophosaure mais je n’en vois aucun !                                                                                                             
Dans l’autre voiture, la déception était tout autant perceptible :
-Et merde ! Souffla Ellie en se rasseyant.
-Ça ne sera pas aujourd’hui qu’on verra des dilophosaures, dit Grant d’un air tout aussi déçu et en poussant un soupir.

Le Dilophosaure, ou « lézard à deux crêtes », était un dinosaure carnivore bipède de taille moyenne faisant, à l’âge adulte, deux mètres de haut pour six mètres de long et pesant jusqu’à 500 kg. Il a vécu il y a entre 199 et 183 millions d’années au Jurassique inférieur. Sur le dessus de son crâne étroit et souple, se trouve une paire de crêtes osseuses (d’où son nom) formant un V et servant probablement pour les parades amoureuses. Il tuait ses proies avec ses longues griffes présentes au bout de ses pattes avant et arrière. Au niveau de son crâne se trouve également une collerette colorée servant à effrayer ses proies. Il s’agit de l’un des plus anciens dinosaures carnivores connus. Le parc comptait 7 spécimens.

Richard Kiley continuait ses explications : « Nous le savons maintenant, c’est l’un des plus anciens carnivores. Le dilophosaure est réellement venimeux. En effet, le dilophosaure peut cracher du venin aveuglant et paralysant. Il peut cracher jusqu’à quinze mètres de distance. Egalement ce dinosaure sécrète une hématoxine par des glandes situées dans sa bouche. Une minute après la morsure sa proie perd connaissance. Ainsi, ce carnivore peut dévorer sa proie à loisir ce qui fait de Dilophosaurus l’un des plus beaux mais aussi un des plus dangereux dinosaures à Jurassic Park. »

La première partie de cette uchronie reprend la première partie du film. J'ai repris les scènes et les dialogues de JP quasiment mot pour mot. Pour ceux qui le remarqueront, j'ai également utilisé quelques mots, phrases du roman. Encore une fois, bonne lecture !

Dernière modification par JurassicOne (25-12-2017 16:34:17)


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#152 25-12-2017 16:59:23

Monsieur ADN
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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

Oui tu as ajouté quelques mots ce qui fait que les dialogues ne sont pas 100% égaux à ceux du film mais qu'importe c'est pas grave.

J'imagine qu'on aura droit à une visite complète sans entraves ?


"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
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#153 25-12-2017 17:04:01

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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

Lles seules entraves seront la tempête et les agissements de Nedry...qui reviendra au Centre pour tout remettre en ordre.

Dernière modification par JurassicOne (25-12-2017 18:47:48)


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#154 28-12-2017 21:11:29

JurassicOne
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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

Hello ! Avançant petit à petit dans l'écriture de cette uchronie, je publie un autre petit extrait. Considérez ça...comme une sorte de teaser wink :

Après dix minutes d’attente, les deux véhicules repartirent et roulèrent en direction de l’enclos suivant, celui des Tricératops.
-Voyez, fit Malcolm, le tyrannosaure n’obéit à aucun schéma de groupe ni à aucun horaire de parc d’attraction. C’est l’essence même du chaos.
-Heu…je ne comprends toujours pas cette théorie du chaos…qu’est-ce que ça signifie ? Demanda Ellie.                         
-Purement et simplement l’imprévisibilité dans les systèmes complexe, expliqua Malcolm. L’exemple type est l’effet papillon. Un papillon qui bat des ailes à Pékin peut amener la pluie à la place du soleil à New York.                               
-Ça me dépasse complètement, avoua Ellie.
-Je suis allé trop vite ? Dit Malcolm en riant et en caressant les cheveux blond d’Ellie. Je vais trop vite, j’ai fait un survol. Tenez, donnez -moi ce verre d’eau, fit-il en désignant du doigt deux gobelets en plastique transparent posés sur le tableau de bord. Je vais vous montrer, on va faire une expérience. Il vaut mieux être stable. La voiture nous secoue un peu mais ça ne fait rien c’est juste un exemple, alors…mettez votre main à plat comme dans les hiéroglyphes, ce qu’elle fit. Pendant que Malcolm parlait avec Ellie, Grant ne les écoutait pas et observait la nature à l’extérieur. Tout à coup, dans une plaine, il vit quelque chose de rouge et de couleur sable. Il se tient droit essayant d’avoir une meilleure vue. C’était une voiture. Les deux autres occupants de la Ford continuaient leur expérience.
-Maintenant, continua Malcolm, disons qu’une goutte d’eau tombait sur votre main, dans qu’elle sens va rouler cette goutte ? Vers le pouce ou de l’autre côté. -Heu…le pouce je dirais. Malcolm trempa ses doigts dans l’eau et fit tomber une goutte sur le dos de la main d’Ellie. La goutte coula vers le poignet de la paléobotaniste.
-Ah ah ! Ok, vous ne bougez pas la main, restez immobile. Je vais faire la même chose en passant au même endroit. Dans quelle sens va-t-elle rouler d’après vous ? -Disons…en arrière. Le même sens. -Vous croyez, Le même sens ?! En arrière, le même sens. Il fit tomber une autre goutte sur sa main. Elle roula vers son pouce. Ellie fixait le mathématicien avec admiration. -Oh ! Ça a changé ! Ça a changé, pourquoi ? Parce que…dit-il en prenant le bras d’Ellie et en passant sa main dessus, parce qu’il y a eu d’infimes variations à cause de l’orientation de votre pilosité…
-Alan, regarde ça ! Ce dernier n’écoutait pas et n’était pas intéressé par l’expérience qu’ils menaient.                           
-…la différence de dilatation de vos veines, les imperfections de la peau…-Les imperfections de la peau ? Dit-elle en souriant. -Oh les vôtres sont microscopiques, dit-il sur un ton séducteur. Ça ne se reproduit jamais, il y a une forte influence sur le résultat final. C’est quoi ? -L’imprévisibilité, conclu Ellie.-Exactement. La vie ressemble beaucoup à ça, n'est-ce pas ? Dit-il de manière plus séduisante. Vous rencontrez quelqu'un par chance que vous ne vous reverrez plus jamais, et le cours de votre vie change entièrement. C'est dynamique, c'est excitant…Ah…attendez…regardez ça, regardez ça. J’ai raison, voyez ! Personne n’aurait pu prédire que le professeur Grant allait sauter brusquement du véhicule en marche !                   
En effet, le paléontologue ouvrit la portière arrière gauche non verrouillée pour trouver la réponse à sa question : que fait une voiture en plein milieu d’une plaine ? Sans qu’il ne s’y attende, Malcolm vit Ellie suivre Grant à l’extérieur du véhicule en criant « Alan ? Alan ! » sans obtenir de réponse. Le mathématicien se retrouva seul dans la voiture.
« Et voilà ! Encore un exemple, dit-il en tendant les bras. Je me retrouve tout seul, hé hé, et je parle tout seul. C’est…c’est ça la théorie du chaos ! »                                                                     
Tim, Lex et Donald Gennaro regardaient, consternés, Grant qui était suivit par Ellie et qui marchait droit vers le milieu de la plaine, en direction du véhicule qu'il avait vu plus tôt.
-Hé ! Je peux aller avec eux ? Demanda Tim.
-Oui, dit Gennaro. D’ailleurs, suivons-les.
Un signal d’alarme retentit dans la salle de contrôle du fait que les portes des véhicules étaient ouvertes alors qu’ils roulaient encore.
-Heu…John…fit Arnold.                                                                                                 
-Stoppez le programme, Ray, stoppez le programme. L’ingénieur appuya sur une touche d’ordinateur et les deux voitures se stoppèrent instantanément.
-Combien de fois je vous ai dit d’installer un système de verrouillage des portes des véhicules, s’exclama Muldoon en se dirigeant vers le bureau d’Arnold.
Pendant ce temps, Dennis Nedry visionnait une caméra du Laboratoire, orientée vers une chambre froide, fermée par une porte en acier avec une pancarte où était écrit ‘’Embryons-Accès Limité’’. Sur un autre écran, l’informaticien, visionnait une caméra située sur le quai Est de l’île. On y voyait un cargo de ravitaillement sur lequel on chargeait des conteneurs. Sur le bureau, cachée à la vue de tous, il y avait la bombe de mousse à raser trafiquée pour contenir des embryons de dinosaures.

Comme vous l'avez sans doute remarqué, je réutilise majoritairement les dialogues et les scènes du film. En fait, je fais un mélange entre ce qu'on voit et entend dans le film, ce qu'on peut lire dans le premier roman et ce qui est marqué dans le script originel du film : http://www.dailyscript.com/scripts/jura … 12_92.html

Dernière modification par JurassicOne (28-12-2017 23:01:33)


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#155 29-12-2017 01:49:48

Owen Grady
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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

Le script est parfait ! David Koepp a fait un excellent travail !


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#156 30-12-2017 10:33:07

Monsieur ADN
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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?


"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
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#157 30-12-2017 10:37:32

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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

En fait c'est le T.rex qui n'a pas aimé le script et du coup, pour montrer son mécontentement, il l'a mangé ! Quel rabat-joie ce T.rex !  tongue  tongue


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#158 14-01-2018 20:21:34

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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

Hello tout le monde ! Je suis là pour vous annoncer une bonne nouvelle ! le premier chapitre de cet uchronie est maintenant  disponible !
Comme d'habitude j'attends avec impatience vos retours ! Voici donc le chapitre en question, bonne lecture !

CHAPITRE 1 : TRANSFERT

26 Juin 1993, 22h.
Il faisait nuit noire. Une vingtaine d’homme s’afférait au milieu d’une clairière sur une île à 190 kilomètres au large du Costa Rica. Cette île, les autochtones la nommait L’île des Brumes ou Isla Nublar. Ces hommes, en réalité des ouvriers, étaient pour la plupart costaricains. Ils étaient chargés ce soir-là de transférer en toute sécurité, un animal d’une origine bien mystérieuse. Tous étaient habillés avec une combinaison bleue marine et portaient un casque de chantier rouge arborant un logo représentant un squelette de Tyrannosaurus rex surmontant une inscription : Jurassic Park.
Seul un homme, un américain qui dirigeait les opérations, était habillé différemment. Il était vêtu d’une chemise à manches courte et d’un short beige. Il portait un chapeau de brousse de la même couleur. Tout le monde avait les yeux fixés vers les arbres agités par le vent et délimitant la clairière où ils se trouvaient. Certains étaient préoccupés par l’opération qu’ils allaient effectuer ce soir et d’autres, au contraire, semblaient bien calmes, certains mâchant même un chewing-gum. Cette clairière était éclairée par d’énormes projecteurs émettant une forte lumière bleutée.
Soudain, ces arbres se mirent à bouger plus violemment. C’était un chariot élévateur qui passait entre ces derniers. Il portait une énorme cage en acier contenant l’animal. L’homme au chapeau ordonna de reculer aux ouvriers imprudents qui étaient trop près du véhicule en mouvement. Le chariot avançait vers une plateforme en béton surélevée de deux mètres par rapport au sol. Elle était éclairée par de grands projecteurs de lumière blanche.
Les ouvriers étaient armés d’aiguillons électriques, tandis que L'homme au chapeau tenait un fusil à pompe.
Certains ouvriers guidèrent le chariot vers l’emplacement où il devait déposer la cage. Tout le monde la surveillait attentivement. Un grognement se fit entendre depuis l’intérieur de celle-ci. A peine elle fut déposée que Muldoon prit la parole.
« On a besoin de renfort pour pousser ! Fit-il en se retournant et en faisant signe d’avancer à une équipe. Aiguillons électriques à pleine puissance. ».
Les hommes désignés pour pousser la cage vers une ouverture au bout de la plateforme se mirent sur les cotés de celle-ci. L’animal émis un cri strident. Surpris, ils reculèrent.
« Doucement ! Allez, placez-vous derrière, repris Muldoon. ». Dominant leur appréhension, ils se placèrent derrière la cage et, grâce à des roulettes placées en-dessous d’elle, la poussèrent vers l’ouverture dont les dimensions correspondaient exactement à celles de la cage.
« Attention…poussez ! ».
Lorsqu’elles entrèrent en contact, une lumière placée sur le côté gauche de l’ouverture passa du rouge à l’orange puis enfin au vert, indiquant que la cage était verrouillée et que tout était donc sécurisé. « Maintenant, équipe de chargement, éloignez-vous. » Après que l‘équipe se soit éloignée il appela le préposé à la porte. Un homme, un quadragénaire, s’avança vers la cage et grimpa sur celle-ci sous l’œil attentif de ses collègues et de l’animal en dessous de lui.
« Jeoffrey, ouvre la porte, ordonna Muldoon. ». Jeoffrey commença donc à soulever la lourde porte de la cage qui, jusque-là, enfermait l’animal à l’intérieur de celle-ci. C’est le moment que ce dernier choisit pour attaquer. Il poussa un cri et donna un violent coup dans la cage qui recula alors que la lumière était toujours verte. Jeoffrey, déséquilibrée, bascula en arrière, roula et tomba sur le sol. Des ouvriers accoururent pour retenir la cage qui reculait toujours mais furent bousculés et éjectés par son poids. La lumière indiquant le verrouillage passa au rouge. Jeoffrey, étourdi par sa chute, n’eut malheureusement pas le temps de se relever et fut attiré à l’intérieur de la cage. Avec sa puissante mâchoire, l’animal avait attrapé sa jambe.     
« Bloquez l’ouverture, Ordonna Muldoon, ne la laissez pas sortir ! ».
Tandis que des ouvriers armés d’aiguillons envoyaient des décharges électriques à l’animal à travers les barreaux, d’autres étaient montés sur la cage, là où se tenait Jeoffrey il y a encore quelques minutes et tentèrent en vain de refermer la porte de la cage. Muldoon s’était précipité vers Jeoffrey pour le secourir. Il le retenait tant bien que mal, pour que le malheureux ouvrier ne soit pas entrainé à l’intérieur de la cage.
« Faites-là reculer ! » Criait-il, mettant toutes ses forces pour secourir l’ouvrier. Tout en tenant la jambe sanguinolente dans sa gueule, l’animal à la peau écailleuse fixait intensément Muldoon, qui soutenait son regard. Il cria à ses hommes           
« Abattez là ! Abattez là ! ». Tout le monde s’acharnait contre la bête mais elle ne lâchait pas prise.
Tandis que l'animal poussait des cri de rage et respirait rapidement et bruyamment, le garde-chasse vit, impuissant, la main de Jeoffrey glisser des siennes. Un homme derrière lui et qui tenait un fusil d’assaut, tira quatre coups de feu à l’intérieur de la cage. Soudain, l’animal émit un cri plaintif et se tut définitivement. Ils avaient finalement abattu l’animal. Le vacarme cessa immédiatement après que Muldoon, s’étant relevé, ordonna de cesser le feu.
Les ouvriers découvrirent avec horreur que leur collègue était mort. Sa jambe gauche avait été déchiquetée par les dents de l’animal. L’os de la jambe était clairement visible. Certains hommes, ne pouvant soutenir de leurs regards cet affreux spectacle, était partis en direction des arbres pour vomir. Robert Muldoon, lui s’était dirigé à l’intérieur de la cage, vers le cadavre de l’animal qui était étendu aux pieds de l’ouvrier.
La bête avait la peau écailleuse. Elle faisait près de deux mètres de long. Elle avait une longue queue rigide. Sur chacune de ses pattes arrière, se trouvait une griffe d’une vingtaine de centimètre en forme de faucille.
Deux hommes vinrent avec une civière. Ils déposèrent le corps sur celle-ci et posèrent un drap sur le corps mutilé de Jeoffrey et le transportèrent en dehors de la clairière. Muldoon se sentait coupable de ne pas avoir su garantir la sécurité de ses hommes. Pourtant, il connaissait les risques d’un tel travail.
Mais il ne s’attendait pas à ce que cette bête, semblant venir d’un autre monde, soit aussi imprévisible.

Dernière modification par JurassicOne (16-01-2018 10:16:17)


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#159 21-01-2018 14:40:27

JurassicOne
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Re : Idée. Et si Jurassic Park n'avait pas échoué en 1992 ?

Hello ! Voici aujourd'hui la suite de cette ambitieuse uchronie. Comme celle-ci suit le scénario du film, nous partons à la rencontre de Donald Gennaro qui se rend à la mine d'ambre.
Comme je le dis (trop) souvent, n'hésitez pas à donner votre avis et vos conseils. wink
Bonne lecture ! smile

CHAPITRE 2 : MINE D’AMBRE

12 Août 1993. 11h10. Le McDonnell Douglas MD11 de la compagnie American Airlines se posa à l’aéroport international Las Américas de Saint Domingue en République Dominicaine. Peu après avoir débarqué, un homme vêtu d’un costume gris et d’une cravate se dirigea directement vers le téléphone le plus proche. Il composa le numéro inscrit sur le petit bout de papier qu’il avait à la main. Il porta le combiné à son oreille et attendis que quelqu’un réponde. Un homme répondit finalement avec un fort accent espagnol.                                                                                                       
-Si ?                                                                                                                                                                       
-Buenos dias…señor Rostagno ?                                                                                                                                 
-Si, Juan Rostagno.                                                                                                                                                 
-Ah bien. Je me nomme Donald Gennaro. Je suis avocat. Je travaille avec Monsieur John Hammond. Je suis le représentant de ses actionnaires.                                                                                                                             
-Ah si ! Enchanté Señor ! Hammond m’a prévenu que vous viendriez. Mais lui, il ne pourra pas venir. Je suis désolé mais j’ai beaucoup de travail ici, je ne peux pas venir jusqu’à vous à la capitale.                                                                   
-Euh…très bien…je vous rejoins donc à la mine…Mano de Dios, c’est bien ça ?                                                       
-Exactement señor Gennaro. Je dois vous laissez señor. On se voit là-bas. Au revoir !                                                   
-Au revoir señor Rostagno.                                                                                                                                       
Il raccrocha puis sortit de l’aéroport pour prendre un taxi. Il en trouva un qui accepta de l’emmener jusqu’à Santiago de los Caballeros, une petite ville au nord du pays, dans la province de Puerto Plata.                       
Donald Gennaro venait d’avoir trente-huit ans. Ce jeune homme athlétique au visage allongé, au nez retroussé, aux yeux et aux cheveux brun clair était avocat depuis une douzaine d’années. Il fut tout d’abord embauché en 1980 à San Francisco dans le cabinet d’avocat Cowan, Swain & Ross. En 1984 John Hammond, alors fondateur d’une toute nouvelle société, remarqua ses qualités dans le domaine juridique et le persuada de démissionner du cabinet. Hammond l’embaucha au début de l’année suivante comme représentants de ces actionnaires.                                         
La même année, Donald Gennaro permis à l’entreprise fondée par John Hammond de s’accroître financièrement.           
En effet, cette année-là, Gennaro collecta 870 millions de dollars de fonds pour cette puissante société appelée International Genetics Technologies ou InGen.                                                                                             
Aujourd’hui, il se rendait vers l’un des principaux sites miniers acquis par la société. L’ambre récupérée dans ces mines servait aux généticiens de la société pour un projet qui restait néanmoins mystérieux aux yeux de Gennaro.   
Pour se rendre dans cette mine située à l’est de la République Dominicaine, Gennaro avait mis un costume et une cravate grise de chez Armani et valant des centaines de dollars. Il allait à la rencontre de celui qui dirigeait cette mine depuis maintenant douze ans.
Après être arrivé à Santiago et avoir payé le taxi, il marcha pendant une dizaine de minutes pour atteindre finalement une petite rivière. Deux hommes l’attendaient au bord de celle-ci. L’un d’eux s’avança vers l’avocat.                         
-Señor Gennaro ?                                                                                                                                                     
-C’est moi.                                                                                                                                                               
-Je m’appelle Pedro et lui c’est Carlos. Juan Rostagno m’a prévenu de votre arrivée. Venez, suivez-nous.                   
Il suivit les deux hommes jusqu’à un ponton en bois construit sur la rivière. Tous les trois embarquèrent à bord d’un bateau à moteur d’apparence sommaire. L’avocat, qui ne lâchait pas son attaché-case, aperçu un radeau de forme carré posé à l’arrière bateau. Personne ne parlait. Il n’y avait que le faible vent qui soufflait à travers les feuilles des palétuviers qui longeaient la rivière et les sifflements des oiseaux exotiques. Au bout d’une demi-heure, la petite embarcation accosta le long de la berge. L’homme nommé Pedro pris la parole.                                                                                           
-Vous allez devoir continuer sans nous, señor. La rivière est trop étroite et pas assez profonde pour le bateau.               
-A quoi sert ceci ? Lui demanda l’avocat en désignant le radeau du doigt.                                                                     
-Ah, si ! Je vais vous expliquer. Depuis ce côté, la rivière est le seul moyen d’atteindre la mine et, comme le bateau ne peut pas passer, vous devrez utiliser ce radeau.                                                                                                         
-D’accord, je vois.                                                                                                                                           
L’autre homme pris la parole.                                                                                                                                   
-Prenez ça. Ça vous aidera à vous diriger correctement. Il tendit une pagaie à Gennaro.                                           
-Bien, repris Pedro, pour rejoindre la mine, vous devez aller par-là, dit-il en pointant son doigt dans le sens du courant vers le nord, il y a encore dix minutes jusqu’à Mano de Dios.  Les deux hommes prirent le radeau et le posèrent sur la surface de l’eau. Ils aidèrent Gennaro à monter dessus. Il était inquiet à l’idée d’être seul sur cette petite rivière. Le dénommé Carlos accrocha une corde au radeau.                                                                                                         
-Vous devrez leur lancer cette corde pour qu’ils vous tirent jusqu’à terre, dit-il.                                                     
-Très bien je vous remercie. Une question, vous êtes sûr qu’il n’y a pas d’autres moyens d’arriver à la mine ?                 
-No señor. Pas de ce côté.                                                                                                                                         
-Très bien et, une dernière chose, vous connaissez bien Juan Rostagno ?                                                                     
-Si señor Gennaro. Ça fait dix ans que nous travaillons pour lui. Vous verrez, c’est un homme bien.                   
-D’accord. Je vous remercie de m’avoir conduit jusqu’ici.                                                                                             
-De nada répondit Carlos.
Les deux hommes se retournèrent et entrèrent dans un bâtiment construit juste au-dessus de la rivière. Gennaro, assis sur le radeau, laissait ce dernier avancer au gré du courant. La végétation changea du tout au tout, les palétuviers laissèrent la place à de majestueux cèdres et autres arbres tels que des acajous. Dix minutes plus tard, minutes qui semblaient interminables pour Gennaro, il arriva à la mine d’ambre Mano de Dios.
Assis sur les pierres qui constituaient la berge située juste devant l’entrée de la mine, Juan Rostagno et quelques-uns de ses hommes attendaient l’avocat qui se rapprochait d’eux. Juan Rostagno était un homme typé sud-américain. Trentenaire, il avait de l’embonpoint et portait une petite moustache noire. Il portait un chapeau à la main. Il murmura quelque chose en espagnol à ceux qui était assis à côté de lui.                                                                                     
« Apuesto mil pesos que se cae » Dit-il avec un petit sourire en coin. Ils se mirent à ricaner. Gennaro s’était mis debout sur le radeau et avait lancé la corde aux hommes sur la berge. L’un d’eux le tirait vers celle-ci.                     
-Holà ! Juan Rostagno ?                                                                                                                                           
-Si. Señor Gennaro ? Demanda-t-il en mettant son chapeau                                                                             
-C’est moi dit l’avocat en sautant du radeau et en lui serrant la main. 
-Bienvenido señor.                                                                         
Ils marchèrent en direction de la mine, à quelques mètres de la rivière. Autour d’eux, plusieurs hommes s’afféraient. 
-Que m’avez-vous dit ce matin au téléphone, demanda Gennaro, qu’Hammond n’est même pas là ?!                 
-Il demande qu’on l’excuse.                                                                                                                                     
-La famille de cet ouvrier réclame 20 millions de dollars de dommages et intérêts et vous me dites qu’Hammond ne peut même pas venir me voir ?!                                                                                                                                       
-Il a dû partir très tôt, rétorqua Rostagno, il veut être avec sa fille. Elle est en train de divorcer.                           
-Oui je comprends ça mais on nous somme de régler le problème maintenant. La compagnie d’assurance… 
Gennaro ne put finir sa phrase car il glissa sur une pierre et tomba par terre.                                                               
-Ça va ? demanda Rostagno en l’aidant à se relever. Gennaro répondit en hochant de la tête.                                 
Il attendit quelques secondes, le temps de faire attention où il mettait les pieds. Puis ils continuèrent à avancer.             
-Les assureurs estiment que l’accident a soulevé certaines graves questions sur la sécurité du parc. Les actionnaires sont de plus en plus inquiets. J’ai dû promettre de faire une inspection sur place, extrêmement minutieuse.             
Les deux hommes s’arrêtèrent de marcher. Rostagno pris la parole.                                                                             
-Hammond déteste les inspections,vous le savez bien, elles ralentissent tout.                                                               
-S’ils coupent les crédits ça le ralentira beaucoup plus…                                                                                           
Un ouvrier vint en coupant la parole à l’avocat. Il parla à Rostagno en espagnol.                                                           
-Jefe ! Jefe ! Encontramos un otro mosquito, en el mismo sitio !                                                                                   
-Seguro ? Muestra me. Demanda-t-il. Il suivit l’homme qui venait de l’interpeller. Il se retourna vers Gennaro. Il me semble, señor Gennaro, qu’après tout ça va être une bonne journée ! Ils en ont trouvé un autre ! Allons-y !
Gennaro se mit à suivre, tant bien que mal, les deux hommes. Ils entrèrent dans la mine. A L’intérieur de celle-ci, des dizaines d’ouvriers était occupés à miner de l’ambre, des deux côtés de la galerie. Ils portaient tous des casques équipés de lampes frontales. La galerie était assez étroite et sombre. Elle était étayée par des poutres en bois contre lesquelles Gennaro se cogna la tête en entrant. Il reprit néanmoins ses explications.                                                                     
-Si deux experts donnent leur aval sur l’île, les assureurs lâcheront prise. J’ai déjà Ian Malcolm mais ils le trouvent trop excentrique. Ils veulent Alan Grant.                                                                                                               
Gennaro et Rostagno se dirigèrent vers un ouvrier qui utilisait une meuleuse. L’ouvrier tendis à Rostagno la précieuse pierre d’ambre dans laquelle un insecte était piégé.                                                                                                     
-Grant ? Vous ne le ferez jamais quitter le Montana.                                                                                                   
-Pourquoi ?                                                                                                                                                           
-Maz Luz, Cria Rostagno à ses hommes tout en enlevant son chapeau, hé muchachos ! Tiene maz luz ?             
Tout le monde s’arrêta de travailler et tous s’approchèrent de Rostagno qui tenait le morceau d’ambre face à une lampe. Il s’était accroupit.                                                                                                                                                     
-Pourquoi ? Répéta Gennaro                                                                                                                                     
-Parce que Grant est comme moi. C’est un fouilleur. Rostagno esquissa un large sourire de satisfaction à la vue du morceau d’ambre dans lequel un moustique était en réalité piégé.                                                                       
« Que lindo eres » dit-il à l’intention du moustique                                                                                                     
-Felicitaciones muchachos, fit-il en se relevant et en se tournant vers les ouvriers, buen trabajo !                       
-Un moustique ? Je sais que cette ambre est envoyée au Costa Rica pour InGen mais à quoi peut-il bien leur servir
Demanda Gennaro, intrigué.                                                                                                                                   
-Je n’en sais rien señor, répondit Rostagno, je sais juste qu’il faut les envoyer là-bas. J’ai entendu dire qu’ils veulent apparemment avoir la plus grande collection d’ambre du monde et, avec tous ce que nous avons et ce que les autres mines acquises par InGen ont récoltés, je pense qu’ils sont dans la bonne voie.                                                           
-Revenons-en à Grant…                                                                                                                                           
-Je vous ai dit qu’il est impossible de le faire quitter le Montana. Ils sortirent de la mine.                                           
-Mais Hammond et InGen veulent Grant.                                                                                                                   
-Eh bien débrouilliez-vous pour qu’il accepte de faire ce que vous lui demandez. Pourquoi ne pas proposer à Hammond d’aller lui-même le voir ?                                                                                                                                         
-C’est une idée à prendre en compte, je l’avoue.                                                                                                         
-Bien ! Je suis navré señor mais nous avons encore beaucoup de travail.                                                                     
-Je comprends. Je vais vous laisser travailler.                                                                                                           
-Je vous remercie d’être passé señor, ils se serrèrent la main, à bientôt je l’espère.                                           
-C’est ça, à bientôt. Gennaro monta à bord du radeau pour le chemin du retour. Grâce à la pagaie il put naviguer contre le courant de la rivière qui était plutôt faible. Dix minutes plus tard, il arriva et entra dans le bâtiment dans lequel il retrouva les deux hommes qui l’avait amené jusque-là. Il demanda un téléphone. Il alla appeler Hammond.                         
-Allo John ? C’est Donald.                                                                                                                                       
-Ah ! Donald, mon cher Donald. Vous êtes en République Dominicaine, c’est bien ça ?                                                 
-Effectivement. J’étais à la mine d’ambre. J’ai rencontré Monsieur Juan Rostagno.                                                       
-Ah Juan. Quel homme fort sympathique. Vous ne trouvez pas ?                                                                                 
-Oui oui, c’est quelqu’un de très gentil, très aimable.                                                                                                 
-Je suis désolé de ne pas avoir pu être présent mais ma fille est en train de divorcer et je me dois d'être à ses côtés.       
-Juan me l’a déjà dit. Terrible nouvelle. Je comprends que vous devez être avec elle. A votre place je ferais la même chose.     
-Je le confirme, c’est une terrible nouvelle. Surtout pour leurs deux enfants. Ils ont un garçon et une fille. Timothy et Alexis.     -Cela doit être dur pour eux…et pour vous aussi j’imagine.
-Vous ne croyez pas si bien dire, Donald. Et puis, c’est un peu grâce au mari de ma fille que le parc existe. En effet c’est son entreprise, l’entreprise Murphy qui a construit la majorité des bâtiments dans le parc. Je suis navré Donald mais je vais devoir vous laisser. J’ai pas mal de travail à faire.
-Euh John, avant que vous ne raccrochiez je voulais vous proposer quelque chose. Juan a eu une brillante idée. Je lui ai parlé d’Alan Grant et il a affirmé que ça serait difficile de le faire quitter le Montana. Et il a proposé que ce soit vous qui alliez parler à Grant.
-Quelle bonne idée ! Je vais m’organiser pour aller le voir. Merci Donald !
-De rien John. Bonne journée !
-Bonne journée à vous aussi Donald.
Gennaro raccrocha le téléphone. Les deux hommes qui l’avait emmené, Pedro et Carlos le rejoignit.
-Señor Gennaro. Quand est-ce que vous voulez partir ?
-Maintenant, si cela ne vous dérange pas.
-Pas du tout señor, répondit le deuxième homme, on vous attendait.
-D’accord alors on peut partir. Je veux arriver à Saint Domingue avant la nuit
-Bien señor. Allons-y
Ils sortirent du bâtiment qui était en réalité un bar. Ils arrivèrent au bord de la rivière où était amarrée la barque. Ils montèrent à bord et firent le chemin inverse qu’ils avaient pris quelques heures plus tôt. Arrivés à Santiago, Gennaro les remercia et les quitta.
Il alla trouver un taxi qui le transporta jusqu’à Saint Domingue en moins de deux heures grâce à l’autoroute construite entre les deux villes. Il était environ 17h quand il arriva à la capitale. Son vol retour pour Miami ne partant que le lendemain matin, il alla prendre une chambre dans un hôtel proche de l’aéroport.                     
Le lendemain matin, il quitta l’hôtel et se rendit en taxi jusqu’à l’aéroport. L’avion de la American Airlines en partance pour Miami décolla sous les coups de 11h. Arrivé à Miami quelques heures plus tard, il prit son vol en correspondance pour Palo Alto, en Californie, au sud de San Francisco. C’est dans cette ville que se trouvait le siège d’InGen.
En rentrant dans le bâtiment, il croisa John Hammond, heureux qu’il soit de retour. Gennaro prit un moment pour discuter avec lui puis ils entrèrent dans une salle de réunion où se trouvaient déjà les principaux actionnaires de la société.

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